EODE-BOOKS - Idéologies - Les Think
Tanks
Les think tanks
Cerveaux de la guerre des idées
Mercredi 27 mars
2013 EODE-BOOKS -
lire - s’informer – se former
Un service du Département EDUCATION &
RESEARCH de l’Ong EODE
# LES THINK TANKS - CERVEAUX DE LA
GUERRE DES IDEES
Stephen BOUCHER & Martine ROYO
Editions du FELIN Le
point sur les Think Tanks, ces « boîtes
à idées » - dont EODE représente la
version eurasiatique et non-alignée au
sein d’un milieu majoritairement pro
occidental -, leur action et leur rôle …
http://www.facebook.com/PCN.NCP.org?fref=ts#!/notes/eode-education-research/-eode-books-ideologies-les-think-tanks-cerveaux-de-la-guerre-des-idees/496805627039663
En 1997, le « Project for the New
American Century », un institut
néo-conservateur américain, présentait
au président Clinton le projet d’une
attaque contre Saddam Hussein pour
détruire ses armes de destruction
massive. Six ans plus tard,
l’administration Bush adoptait l’idée et
envahissait l’Irak. Depuis les années
1980, les think tanks, ces « réservoirs
d’idées » inspirés de modèles américains
et britanniques, se multiplient et
montent en puissance.
Sous-titré « Cerveaux de la guerre des
idées » et préfacé par Pascal LAMY,
cette 3e édition revue et augmentée
parle des « boîtes à idées » pour
décideurs de ce monde.
« La mondialisation ouvre le champ
politique à de nouveaux acteurs, y
compris dans la France autrefois
jacobine. Le retrait un peu partout de
l’Etat, notamment du monde
universitaire, change la donne pour les
think tanks. »
RESUME Dès les
années 1980, les think tanks, ces
réservoirs d’idées inspirés des modèles
américains et britanniques, se
multiplient et façonnent les concepts
sur lesquels seront fondés les projets
politiques de demain. Cet ouvrage permet
de comprendre comment se forgent les
solutions politiques de l’avenir,
comment fonctionnent ces organismes et
leur influence en France, en Europe et
dans le monde.
PRESENTATION Crise
financière, changement climatique,
révolutions arabes, expansion économique
chinoise, mutations technologiques,
transition énergétique… le monde
s’emballe. Qui aide les décideurs
politiques à anticiper, réagir, innover
dans un contexte toujours plus instable
?
Depuis les années
1980, les think tanks, ces « réservoirs
d’idées » politiques, se multiplient et
montent en puissance dans le monde
entier, en Occident mais aussi en Chine,
en Inde ou en Russie et dans les pays
émergents. Peu visibles, ils sont près
de 6 500 dans le monde, 2 000 au sein de
l’Union européenne, dont près de 200 en
France.
Et ces Think tanks
soulèvent une foule de questions.
Qui sont-ils ? Qui les dirigent ?
Quelles solutions défendent-ils ?
Leurs idées sont-elles innovantes ou de
simples instruments de propagande
idéologique ?
Comment fonctionnent ces cercles
d’influence ?
Qui les finance ?
Quelles sont les ramifications entre
monde politique, think thanks et monde
économique ? Ont-ils un impact lors des
élections? Ouvrage
de référence en actualité politique,
cette 3e édition, entièrement remise à
jour, analyse près de 300 think tanks
parmi les plus importants dans le monde.
TABLE DES MATIERES -
LES THINK TANKS FACE AUX CRISES
- LE « LABORATOIRE A IDEES », NOUVEL
ACTEUR DE LA DEMOCRATIE CONTEMPORAINE ?
- FUMEE ET FEU : UNE INFLUENCE PARFOIS
BIEN REELLE
- LES THINK TANKS NAISSENT SUR LES
DECOMBRES DES CRISES
- L’EUROPE EST MAL ARMEE POUR LA GUERRE
DES IDEES
- LES THINK TANKS FRANÇAIS : DES IDEES
MAIS PEU D’INFLUENCE
- IMAGINER L’AVENIR
EXTRAIT /
Avant-propos de la 3e édition par
Stephen BOUCHER et Martine ROYO :
« Quoi de commun entre Jacques Delpla,
économiste et conseiller sur les marchés
de capitaux à BNP Paribas, John Kay,
journaliste britannique au Financial
Times, Sony Kapoor, créateur de
l’institut Re-Define (pour Rethinking
Development, Finance and Environment) ou
Daniel Gros, directeur du Centre for
European Policy Studies ? Tous
témoignent d’une implication croissante
de penseurs issus du secteur privé dans
la résolution de la crise multiforme que
traverse notre société, tant économique
qu’écologique et sociétale. Tous
commentent, analysent nos problèmes de
société, sont interrogés par les médias,
conseillent les gouvernements en place
et parfois, les influencent. La crise a
du bon : elle invite à la réflexion.
Le débat démocratique en Europe est de
fait plus vivant que jamais. Le champ de
la réflexion politique est ouvert.
S’invitent à la table de plus en plus
d’acteurs, même s’ils ne sont pas tous «
penseurs » au sens académique, voire
élitiste, du terme. Et si le débat
d’idées ne porte pas toujours sur celles
qui pourraient sembler les plus
importantes aux uns ou aux autres, le
fait est qu’il est dynamique dans nos
démocraties occidentales. Les
manifestations en sont multiples.
Contactez la page « Courrier » des
grands quotidiens et vous apprendrez que
les contributions intéressantes de
lecteurs avides de partager leur
réflexion foisonnent. Elles témoignent
d’une vraie soif d’argumenter et de
promouvoir l’intérêt général par le
débat. En découlent des initiatives
nouvelles telles que Project Syndicate,
une association qui diffuse des points
de vue de personnalités
internationalement reconnues auprès des
journaux du monde entier.
De même, et c’est d’ailleurs désormais
un lieu commun, Internet facilite la
prise de parole et le débat, parfois
même la réflexion politique. Si
l’impression donnée par les réactions en
ligne de lecteurs à des articles de
presse laisse parfois douter de la
possibilité d’une « cyberagora »
citoyenne, le fait est que se
multiplient les lieux d’échange, parfois
de qualité, que la transparence des
données est accrue, et que peut
s’inviter dans le débat n’importe qui,
du parfait quidam à la personnalité
reconnue.
Quant aux courants et aux partis
politiques, ils cherchent une
inspiration nouvelle auprès
d’intellectuels et d’universitaires, que
ce soit la gauche social-démocrate
depuis 2008 avec la fondation Terra
Nova, ou les Verts européens avec la
Green European Foundation ou le
président français Nicolas Sarkozy en
vue de sa réélection en 2012. Dans un
autre registre, des bureaux d’étude tels
que McKinsey ou Accenture sont consultés
de manière croissante par les
gouvernements et créent leurs propres
centres d’expertise sur les politiques
publiques. Les organisations non
gouvernementales suivent le mouvement,
contribuant de plus en plus aux débats
législatifs et publics par des analyses
détaillées. Au total, une dynamique
nouvelle d’implication des acteurs
privés dans la réflexion publique peut
être décelée dans les démocraties
occidentales, au-delà des imperfections
du débat.
L’installation des think tanks dans le
paysage politique des démocraties
occidentales, et même au-delà, fait
partie de cette mouvance et paraît
irréversible. Depuis l’édition
précédente de cet ouvrage (début 2009),
leur réputation en Europe a largement
dépassé l’image laissée par l’influence
sulfureuse des officines
néo-conservatrices américaines par
laquelle nous ouvrions la précédente
édition. Leur nombre et visibilité n’ont
cessé de croître, passant d’environ 5
000 à 6 500 au niveau mondial. Certains
démarrages en fanfare relatés alors
n’ont certes pas été suivis de l’effet
escompté – la fondation Terra Nova en
France, par exemple, a certes su
s’implanter, mais l’on reste loin du
modèle américain que représente le
Centre
for American Progress. Les
groupes politiques du Parlement européen
ont créé leurs cellules de réflexion,
mais l’impact reste, pour le moment,
limité. Certaines sociétés de conseil se
sont donné le label de « think tank »
sans en devenir un, révélant au passage
le prestige acquis par cette appellation
d’origine non contrôlée. Toutefois,
globalement, c’est l’impression de
vivacité du secteur qui domine.
La situation a bien changé depuis 2006,
date de la première parution de cet
ouvrage. On ne peut plus dire que les
think tanks soient à la traîne en France
ou dans d’autres pays occidentaux. Ils
seraient ainsi passés de 1 200 à 1 800
pour la seule Europe depuis l’édition
précédente. Ils se multiplient aussi
dans d’autres parties du monde.
Certaines régions, notamment le Moyen
Orient et l’Afrique du Nord, restent
sous représentées – hébergeant seulement
5 % des think tanks identifiés dans le
monde – mais gageons que l’ouverture
démocratique en cours verra l’éclosion
de nombreux centres propres à cette
région dans les prochaines années.
Doit-on voir ainsi dans le développement
des think tanks et d’autres formes de
débat le signe d’une progression
inéluctable de la raison et du débat
démocratique ? Les pessimistes
trouveront de nombreuses raisons d’en
douter : piètre qualité parfois des
discussions ; rôle critique des médias
mis à mal ; mise en scène de la vie
publique à coup d’images réductrices, de
phrases chocs et de révélations
superficielles sur la vie privée des
figures politiques ; incapacité à
réformer nos institutions et politiques
en profondeur là où c’est nécessaire, y
compris quand les crises sociales,
économiques, financières ou écologiques
l’imposeraient ; tendance à la
polarisation des débats, parfois autour
de polémiques stériles.
Les optimistes y verront au contraire le
renouvèlement des formes de débat
démocratique et de sa vitalité, d’un
décloisonnement sain entre sphères
privée et publique, reflet aussi d’un
niveau d’éducation toujours plus élevé,
le tout confluant vers une envie de
participation dans le jeu politique
large. Ces mêmes optimistes justifieront
cette tendance par la complexité
croissante des problèmes sociétaux et le
niveau d’expertise toujours plus relevé
requis pour les résoudre. Approfondir ce
débat nécessiterait une étude complète
de l’état de nos démocraties que cet
ouvrage ne prétend pas offrir.
Quant à nous, nous voulons croire que la
vitalité des think tanks est réelle et
participe effectivement d’un
renouvellement des formes de débat
politique. Il n’est pas rare aujourd’hui
de rencontrer des personnes qui ont
envie de créer leur propre think tank,
ni d’autres qui l’ont fait. Leur rôle de
distillateur d’analyses, de théories, de
faits pour les transformer en
recommandations pratiques est nourri par
et à son tour alimente le dynamisme
général de l’agora démocratique. Cette
troisième édition vous invite à
comprendre cet univers désormais mûr en
Europe, mais dont la contribution à la
résolution des problèmes de société
auxquels nous avons à faire face est
encore loin d’être épuisée. »
LES AUTEURS Stephen
Boucher est directeur au sein de la
Fondation européenne pour le climat.
Diplômé de Harvard et Sciences Po Paris,
il a co-dirigé le think tank Notre
Europe (spécialisé dans les questions
européennes fondé par Jacques Delors), a
été conseiller auprès du gouvernement
belge et consultant en lobbying à
Bruxelles et à Londres.
La journaliste Martine Royo a collaboré
à l’AFP, puis dirigé le service étranger
du Nouvel Economiste et des Echos.
Diplômée de l’Institut de hautes études
internationales de Genève, elle
travaille pour plusieurs ONG
principalement la section française
d’Amnesty International dont elle
coordonne les actions dans les Balkans.
Le préfacier, Pascal Lamy, est directeur
général de l’Organisation mondiale du
commerce (OMC) et ancien commissaire
européen au Commerce international. Il a
présidé le think tank Notre Europe.
Nb. de pages : 176 p.
ISBN : 978-2866457716
Photos : couverture des 1e et
3e éditions…
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