Actualité
La France se soumet à la domination
sioniste
CPI
Samedi 7 novembre 2015
L’appel au boycott d’Israël
officiellement interdit en France
RT du 6 novembre 2015
C’est officiel : la France est la seule
démocratie au monde où l’appel au
boycott afin de lutter contre la
politique d’un Etat est interdit. Et des
militants pro-palestiniens de
l'organisation BDS l’ont appris à leur
dépens. Le 20 octobre, la Cour de cassation a
confirmé la condamnation de 14 militants
du groupe Boycott, désinvestissement,
sanctions (BDS) pour des actions menées
dans un supermarché en 2009 et 2010, où
ils incitaient, à l'aide de tracts, les
consommateurs à boycotter les produits
en provenance d’Israël, en raison de la
politique menée par ce gouvernement.
Ceux-ci ont écopé collectivement de 28
000 euros de dommages et intérêts à
verser aux parties civiles, et d'une
amende de 1 000 euros chacun.
Si le groupe revendique des motifs
purement politiques, la justice
française a en revanche estimé qu’il
s’agissait d’une «provocation à la
discrimination, à la haine ou à la
violence envers une personne ou un
groupe de personnes à raison de leur
origine ou de leur appartenance à une
ethnie, une nation, une race, ou une
religion déterminée», selon l’article de
loi invoqué par la Cour.
Lancé en 2005, BDS est un mouvement
citoyen international qui existe dans de
nombreux pays comme les Etats-Unis, la
Grande-Bretagne ou la Belgique. Il vise
à faire pression sur le gouvernement
israélien en le boycottant dans les
domaines commerciaux, universitaires et
culturels.
En France, le mouvement est
particulièrement dans le viseur des
autorités. Une circulaire adressée aux
procureurs début 2010 appelait la
justice à apporter «une réponse ferme»
aux «appels au boycott de produits
israéliens».
Le Conseil représentatif des
institutions juives de France a partagé
sa satisfaction quand à la décision sur
Facebook, rappelant à l’ordre un
sympathisant du Parti communiste
français qui soutenait l’initiative de
boycott.
L’avocat de BDS en France, Antoine
Comte, a déploré «une grande régression»
et a indiqué qu’il porterait le cas
devant la Cour européenne des droits de
l’homme de Strasbourg.
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