Actualité
Mariam, jeune musulmane battue, insultée
et
séquestrée par des policiers français
Al Manar
Photo:
D.R.
Mercredi 22 avril 2015
Les violences policières contre les
Musulmans en France, en l’occurrence des
militants de la cause palestinienne se
font de plus en plus nombreuses. Quand
bien même les victimes ne sont que des
jeunes femmes qui n’ont rien fait
d’autre que vendre des produits
palestiniens.
Ceci s’est passé dimanche dernier,
dans la ville de Reims, à la Maison du
Quartier Croix-Rouge. Mariam, sa mère et
ses sœurs, y tiennent un stand de
produits palestiniens (savon, broderies)
et d’objets de la campagne de solidarité
(T-shirts, brochures, autocollants
notamment).
Soudain,
une équipe de policiers débarquent sans
crier gare, et foncent sur la table,
alors qu’on n’est même pas sur la voie
publique. Ils n’hésitent pas à arroser
l’assistance de gaz lacrymogènes, y
compris les enfants, nombreux, comme on
peut le voir sur
cette vidéo.
Cinq des victimes de l’assaut devront
aller se faire soigner aux urgences
hospitalières.
On apprendra plus tard que les policiers
avaient été «alertés », par un agent
provocateur sioniste, un notable de la
région (mais totalement extérieur au
quartier populaire de la Croix-Rouge),
qui avait téléphoné au commissariat pour
dénoncer « une opération antisémite » !
Mariam, qui proteste contre les
violences faites à sa propre mère, est
ensuite embarquée brutalement, menottée,
puis rouée de coups pendant le trajet et
à l’arrivée au commissariat, où elle est
placée en garde à vue. Le médecin qui
l’y examine relève la présence
d’hématomes. Les policiers lui disent
qu’ils retiennent cinq charges contre
elle, et pas des moindres : « rébellion
», «outrage à fonctionnaires », « coups
et blessures à fonctionnaires », «
offense au Président de la République »,
sans oublier la sempiternelle «
incitation à la haine raciale » !
L’indignation se répand alors
rapidement, non seulement parmi les
habitants du quartier Croix-Rouge, mais
aussi sur les réseaux sociaux et au-delà
de la ville de Reims.
Tandis que des dizaines de personnes
se rassemblent devant le commissariat,
et que le standard téléphonique de
celui-ci est saturé d’appels
téléphoniques, des responsables
associatifs locaux (Cercle Civique
Rémois, asso Des Racines et des Etres…)
contactent la hiérarchie policière, et
lui font valoir que si elle voulait
provoquer de véritables émeutes, elle ne
s’y prendrait pas autrement.
Du coup, les responsables de la police
rémoise prennent peu à peu conscience de
l’énormité de la bavure de leurs
subordonnées, et le système cherche
alors une porte de sortie : dans la
matinée, Mariam, étudiante âgée de 19
ans, se voit signifier un « rappel à la
loi », et elle peut enfin sortir.
L’affaire est cependant loin d’être
terminée, car plusieurs plaintes vont
être déposées visant le comportement de
la police. Pour les brutalités subies
par Mariam et plusieurs autres, mais
aussi pour vol : les objets de la table
« Palestine » saisis par la police ne
sont en effet jamais arrivés au
commissariat (à l’exception de quelques
autocollants, censés être des « pièces à
conviction ») ! Tous ces agissements ont
eu lieu au grand jour, et les
témoignages ne manquent pas.
Selon le site islamic-intelligence,
les 7 fonctionnaires sont tous
identifiés. Ce sont tous des racistes
avérés et des pro-israéliens et ils
votent tous FN.
Et Mariam raconte son calvaire : "La
façon dont ils m'ont traitée à la
brocante n'est rien comparé à la
violence verbale et physique que j'ai
subie dans la voiture et dans la cour de
police. Il y avait 7 policiers contre
moi seule. Il y en a un qui m'a tiré les
cheveux, donné des coups de poings au
visage et m'ont traitée de "sale
bougnoule" et ils ont insulté notre
prophète en disant: "Mahomet on
l'encule".
Comble du mépris infligé au Musulmans en
France : leur répression ne scandalise
jamais les médias. A peine s’ils
s’intéressent à ce qui leur arrive.
Sources: Les Moutons enragés, Islamic-intelligence
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