En ce qui me concerne, je n’ai pas
trop à me plaindre, bien qu’innocent, je
n’ai eu qu’à subir :
Donc ce soir un sentiment partagé
entre soulagement mesuré et rage
froide.
Je n’ai rien oublié :
– 11 policiers antiterroristes et
deux gendarmes déferlant sur mon
lieu de travail et mettant à sac ma
maison
– Les mensonges ignobles d’O.P.J à
ma défunte mère et à ma défunte
femme.
– La tentative barbouzarde; me
laissant seul dans une voiture sur
le cordon lagunaire devant un
établissement tenu par la brise de
mer en espérant que je sois assez
stupide pour essayer de m’enfuir.
– Le transfert par petit avion
militaire non pressurisé à
l’aéroport du Bourget en pleine
nuit.
– Le cynisme totale d’une police
politique dont la prose oscillait
entre « vous savez bien jeune homme
qu’on ne peut pas toucher aux
bandits en cols blancs » et « En
Corse vous êtes tous des sauvages ».
– Les manipulations de basse police
avec des intoxications sur les
histoires de cul des uns et les
trafics des autres, histoire de
créer d’autres sources de conflits
potentiels entre corsicos, juste au
cas ou.
– Le fonctionnaire spécialiste des
propositions tordues qui devait
connaître mon profil et ne s’est
même pas approché de moi, ce que je
prend comme un honneur.
– L’hystérie pathétique du
Contrôleur Principal Roger Marion
tentant de me faire peur et de
m’intimider à la 96 ème heure de
garde à vue.
– Le ton narquois et hautain du Juge
antiterroriste Jean Louis Bruguiere
fermé à toute démonstration à
décharge et ne proposant qu’un choix
entre Fresnes et la Santé.
– La hargne caricaturale de la
procureur Irène Stoler, dont le
portrait qu’elle dressa de moi
ferait passer Al Baghdadi pour un
baba cool.
– La saloperie écrite sur mon compte
par le chroniqueur de Corse Matin
Alain Laville, qu’il ne repose pas
en paix !
Bref… J’arrête là, il y à des
Evénements comme ce soir qui font
tout remonter d’un coup et je
n’écrirai pas sur Facebook ce que je
pense de ces gens.
Desideriu Ramelet-Stuart,
09/05/2016