MOYEN-ORIENT : KOFI ANNAN EXPRIME SON
SOUTIEN À SON ENVOYÉ SPÉCIAL FACE AUX CRITIQUES DE LA LIGUE
DES ETATS ARABES
New York, Oct 20 2005 3:00PM
Le Secrétaire général a exprimé aujourd'hui son soutien à
son Envoyé pour le Moyen-Orient, Alvaro de Soto, face aux
critiques exprimées par la Ligue arabe à la suite de son
dernier exposé au Conseil de sécurité sur la barrière de sécurité
construite par Israël.
« Le Secrétaire général a été surpris par la déclaration
rendue publique hier par M. Amre Moussa, Secrétaire général
de la Ligue des États arabes, critiquant le Coordonnateur spécial
des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient,
M. Alvaro de Soto, pour son exposé au Conseil de sécurité
en date du 23 septembre dernier », indique un <" http://www.un.org/News/fr-press/docs/2005/SGSM10173.doc.htm">message
transmis aujourd'hui par son porte-parole.
« Rien dans cet exposé ne pouvait être interprété comme
un soutien à la construction par Israël d'une barrière sur
les terres palestiniennes occupées », indique le Secrétaire
général qui précise que « la position de M. de Soto était
totalement cohérente avec les décisions de l'Assemblée générale
et du Conseil de sécurité sur cette question ».
L'Assemblée générale, suivant en cela un avis de la Cour
internationale de justice, avait l'année dernière condamné
la construction du mur comme étant illégal lorsqu'il était
construit en territoire palestinien, et avait appelé à son démantèlement.
« Le Secrétaire général fait entièrement confiance à son
Coordonnateur spécial pour le processus de paix au
Moyen-Orient et attend de toutes les parties intéressées
qu'elles coopèrent avec lui dans notre recherche commune pour
une solution au Moyen-Orient », conclut le message
d'aujourd'hui.
Lors de son dernier exposé au Conseil de sécurité le 23
septembre, Alvaro de Soto avait rappelé que « la nécessité
pour Israël de garantir sa sécurité l'avait conduit à
construire, empiétant sur le territoire palestinien, une
'barrière' - terme générique qui comprend une combinaison
de clôtures métalliques, de barbelés, de tranchées,
d'instruments électroniques, de tours de garde et en certains
endroits, notamment autour de Jérusalem, d'un mur extrêmement
haut et décourageant » (voir notre <"http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=11104&Cr=conseil&Cr1=moyen">dépêche
du 23 septembre 2005).
« Outre qu'elle entrave le relèvement économique, pour des
millions de Palestiniens -- et je parle simplement de ceux qui
n'ont lien ni sympathie pour ceux qui recourent à la
violence, et qui souhaitent simplement visiter leurs proches
ou aller à l'école ou avoir accès aux services médicaux --
la barrière et les points de contrôle constituent une source
constante d'humiliation et une entrave constante à leurs
aspirations à s'autogouverner », avait déclaré Alvaro de
Soto.
Il avait parallèlement affirmé que « les Palestiniens
doivent comprendre et accepter les besoins d'Israël en matière
de sécurité pour ses citoyens », alors que d'innombrables
Israéliens innocents ont été victimes d'actes terroristes.
« On oublie trop souvent que la sécurité n'est pas un
besoin que pour les Israéliens », avait-il par ailleurs
souligné.
2005-10-20 00:00:00.000
|