Le Conseil des droits de l'homme
tiendra demain une session extraordinaire sur Gaza
14 novembre 2006 – Le
Conseil des droits de l'homme tiendra demain mercredi une
session extraordinaire consacrée à la situation dans le
Territoire palestinien occupé, la troisième consacrée aux
violations imputées à Israël depuis sa création en avril
dernier.
La session extraordinaire est convoquée à la demande du
Groupe des États arabes et de l'Organisation de la Conférence
islamique, indique un communiqué
publié hier à Genève.
Cette demande est appuyée par 24 États membres du Conseil
des droits de l'homme, le nombre requis pour tenir une
session extraordinaire étant de 16 membres, à savoir le
tiers des 47 membres du Conseil, conformément à la résolution
60/251 de l'Assemblée générale.
Dans une lettre au président du Conseil des droits de
l'homme, le Bahreïn, qui préside le Groupe des États
arabes, et le Pakistan, coordonnateur de l'Organisation de la
Conférence islamique, ont demandé que le Conseil examine «
les violations flagrantes des droits de l'homme résultant des
incursions militaires israéliennes dans le territoire
palestinien occupé, y compris celle opérée récemment dans
le nord de Gaza et l'attaque contre Beït Hanoun » et prenne
des mesures.
La convocation de la session extraordinaire a été appuyée
par les 24 pays suivants : Afrique du Sud, Algérie, Arabie
saoudite, Azerbaïdjan, Bahreïn, Bangladesh, Brésil, Chine,
Cuba, Fédération de Russie, Ghana, Inde, Indonésie,
Jordanie, Malaisie, Maroc, Maurice, Nigéria, Pakistan,
Philippines, Sénégal, Sri Lanka, Tunisie et Zambie.
Cette session sera la troisième session extraordinaire du
nouveau Conseil des droits de l'homme, qui a remplacé cette
année la Commission des droits de l'homme.
La première session extraordinaire du Conseil, également
consacrée à la situation dans le Territoire palestinien
occupé, s'est tenue les 5 et 6 juillet 2006 (dépêche
du 6.07.06).
La seconde
s'est tenue le 11 août. Consacrée à la situation au Liban,
la session s'était abstenue d'examiner les exactions commises
par le Hezbollah, malgré les appels de Louise Arbour, la
Haute Commissaire aux droits de l'homme (dépêche
du 11.08.06).
Plusieurs délégations ont critiqué récemment sans ménagement
les débuts du Conseil des droits de l'homme lors d'un débat
à l'Assemblée générale sur le premier rapport annuel de ce
nouvel organe des Nations Unies (dépêche
du 10.10.06).
Le Conseil des droits de l'homme a été l'objet de vives
critiques de la part de délégations déçues par l'absence
de résultats concrets ou la persistance des vieux réflexes
de l'ancienne Commission.
Source : Centre de nouvelles ONU
http://www.un.org/french/newscentre/
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