Kofi Annan accepte avec
regret la démission de Jan Egeland
13 décembre 2006 – Kofi
Annan a accepté hier avec « un grand regret et une profonde
gratitude » la démission de Jan Egeland, Secrétaire général
adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours
d'urgence, saluant « ses efforts inlassables » pour la mise
en place de réformes humanitaires comme la création du Fonds
d'urgence.
« Pendant les trois dernières années et demie, Jan
Egeland a conduit nos efforts communs visant à offrir des
secours désespérément attendus après les catastrophes »,
a déclaré le Secrétaire général dans un message
transmis à New York par son porte-parole.
Le Secrétaire général a notamment cité le tremblement
de terre dévastateur à Bam en Iran, le tsunami dans l'océan
Indien, le tremblement de terre en Asie du Sud et la sécheresse
en Afrique de l'Ouest ainsi que les inondations dans la corne
de l'Afrique et les ouragans de l'océan Atlantique.
« Jan Egeland a coordonné nos efforts humanitaires dans
des situations de crise négligées ou oubliées, du Nord de
l'Ouganda à la Somalie, en passant par la République démocratique
du Congo (RDC) », a poursuivi Kofi Annan.
« Il s'est rendu sur les lignes de front des conflits où
il a été le témoin direct de la souffrance des populations
civiles au Darfour, au Soudan, en Colombie, au Liban et dans
le Territoire palestinien occupé », a-t-il ajouté.
Jan Egeland a dirigé le Bureau de la coordination des
affaires humanitaires (OCHA)
et la communauté humanitaire, au sens large, grâce au
processus de réforme le plus significatif qui ait jamais été
mené depuis la création du Département des affaires
humanitaires en 1991.
Le Secrétaire général a aussi salué « les efforts
inlassables » de Jan Egeland pour la mise en place des réformes
humanitaires proposées dans son rapport 'Dans
une liberté plus grande'.
Le Fonds central d'intervention pour les urgences
humanitaires (CERF) qui a été établi en mars 2005 « rend
plus prévisible et plus équitable le financement des opérations
humanitaires ».
« De nouveaux partenariats comblent désormais les lacunes
dans l'acheminement de l'aide humanitaire et la désignation
'd'agences de dernier recours' assurent qu'une réponse sera
apportée aux besoins », ajoute le message.
« Je souhaite le meilleur à Jan Egeland maintenant qu'il
s'apprête à retourner en Norvège pour y passer plus de
temps avec sa famille. Ses qualités de dirigeant seront
fortement regrettées », a conclu Kofi Annan.
« Mais je sais aussi que sa voix sera toujours entendue et
qu'elle continuera de vibrer au nom de ceux qui en ont le plus
besoin », a-t-il ajouté.
Source : Centre de nouvelles ONU
http://www.un.org/french/newscentre/
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