Rapport
La guerre « Al-Forqan », six ans après :
une résistance montée en puissance
CPI
Photo: CPI
Mercredi 31 décembre 2014
Gaza – CPI
Ces jours-ci, nous
vivons la sixième commémoration de la
guerre « Al-Forqan », la guerre
inhumaine et dévastatrice imposée par
les occupants sionistes à la bande de
Gaza à la fin de 2008 et au début de
2009.
Six ans après, les
Palestiniens se sentent plus près de la
libération. La résistance continue à
développer ses capacités. La résistance,
depuis cette date, a enregistré
plusieurs points positifs, en
particulier sa victoire incontestée dans
l’autre guerre imposée par les occupants
en 2014.
Les habitants de la
bande de Gaza ne sont pas prêts
d'oublier les moments difficiles de
cette guerre de la fin 2008, en
particulier lorsque les avions
militaires sionistes ont simultanément
bombardé tous les départements de la
Bande, à onze heures, le 27 décembre.
A cette sixième
commémoration, les habitants de la bande
de Gaza ne sont pas prêts d’oublier une
guerre coloniale agressive de vingt-deux
jours, une guerre qui a laissé côté
palestinien plus de 1500 martyrs, des
milliers de blessés et sans-abri.
Des armes
prohibées
Pendant cette guerre,
ou plutôt ce massacre, l’Etat
d’occupation a utilisé toutes sortes
d’armes prohibées, obus et missiles. Le
monde n’a rien fait, il n’a pas bougé le
petit doigt.
Personne n’a été
épargné, rien n’a été évité : maisons,
écoles, mosquées. Des dizaines de
familles ont été décimées.
Dans cette guerre,
les occupants sionistes ont fait un
usage abusif du phosphore blanc. Les
traces et les maladies en sont encore
visibles.
Tout au long de cette
guerre, la résistance palestinienne a pu
garder le soldat sioniste Shalit,
échangé plus tard contre 1500 captifs
palestiniens.
Le mouvement du Hamas
a perdu deux de ses leaders : Saïd Siyam,
ministre de l’intérieur de l’époque, et
Nezar Rayyan.
La
commémoration
La bande martyre de
Gaza souffre toujours de ces guerres
agressives et coloniales imposées par
les occupants sionistes : dévastation et
situations humanitaires très difficiles.
La bande martyre de Gaza souffre aussi,
depuis huit ans, de ce blocus inhumain
et injuste. Dans ce climat difficile,
les habitants de la bande de Gaza
commémorent leurs martyrs.
Le ministère de la
culture a publié un communiqué, dont
notre Centre Palestinien d’Information
(CPI) a reçu une copie, à cette
occasion. Il appelle toutes les
institutions nationales à commémorer la
guerre « Al-Forqan », pour mettre en
avant les crimes de l’occupation
sioniste et l’héroïsme du peuple
palestinien et de ses résistants.
Durant cette guerre,
les occupants sionistes ont montré leur
vrai visage, en pratiquant les massacres
les plus affreux contre le peuple
palestinien de la bande de Gaza, a
confirmé le ministère.
Notre peuple reste
attaché à son projet : résister contre
l’occupation sioniste, libérer toute la
Palestine, prendre son destin en main,
construire son Etat indépendant avec la
ville occupée d’Al-Quds (Jérusalem) en
capitale.
Le ministère a
également appelé toute la nation arabe
et tous les gens libres du monde entier
à venir en aide au peuple palestinien, à
l’aider pour obtenir sa liberté et son
indépendance. Il a aussi appelé la
communauté internationale et les
organisations des droits de l’homme à
travailler pour lever le blocus
israélien imposé contre la bande de
Gaza.
Le ministère a
insisté sur l’importance de continuer à
poursuivre l’entité sioniste et ses
criminels de guerre sur la scène
internationale et devant les cours
internationales. Il est enfin très
important que les institutions
médiatiques locales, arabes et
internationales mettent sous la lumière
du jour les pratiques et les crimes de
l’occupation sioniste.
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