Rapport
Ainsi a été mis à mort le martyr
Mohammed Charaf,
dans la ville d’al-Quds
CPI
Photo :
CPI
Lundi 31 juillet 2017
Al-Quds (Jérusalem) occupée – CPI
Le jeune Palestinien Mohammed Charaf, 17
ans, est tombé en martyre dans la ville
d’al-Quds, vendredi dernier. Un colon
sioniste l’a visé, dans l’intention de
lui donner la mort. C’est un vrai
assassinat, dit son père Mahmoud Charaf.
Le père parle à notre Centre Palestinien
d’Information. Il explique comment un
homme de la colonie sioniste de Ras al-Amoud
a tiré à bout portant sur son fils :
c’est un assassinat sans aucun doute et
sans raison, mené par un colon et non
par l’armée ou la police sioniste.
Pour prouver ses
dires, le père du martyr Charaf se base
sur les caméras qui avaient enregistré
l’incident.
« Les
enregistrements montrent de façon claire
comment ce colon-là a tué mon fils, en
tirant sur lui à bout portant », dit-il,
tout en confirmant que son fils ne
participait même pas aux affrontements
dudit vendredi.
Le père précise que
son fils avait été blessé dans le cou ;
peu après, il a rendu l’âme et est parti
auprès de son Seigneur, martyr.
Il donne quelques
détails de l’assassinat au correspondant
de notre Centre Palestinien
d’Information :
« Nous avions
accompli notre prière dans la zone de
Ras al-Amoud, avant que des
affrontements ne s’engagent. A ce
moment, l’armée de l’occupation a
commencé à lancer des bombes
lacrymogènes et du gaz. Mon fils et
d’autres jeunes se sont éloignés des
affrontements. »
Ensuite,
poursuit-il :
« Un certain nombre
de jeunes de la colonie de Ras al-Amoud
ont envahi la rue et commencé à tirer
sur les jeunes Palestiniens. Les caméras
des photographes ont enregistré comment
un colon a visé mon fils. »
La police
israélienne connaît le colon coupable et
possède un enregistrement complet du
crime.
Une justice à deux
vitesses
Quant à
l’investigation, le père du martyr dit :
« La police
(israélienne) n’a pas même ouvert une
enquête concernant la mort de Mohammed
et les conditions de son assassinat.
Nous n’avons même été pas questionnés.
Le colon coupable n’a pas été inquiété,
arrêté et interrogé ! »
Le père pense qu’il
va porter plainte contre le colon
criminel, bien qu’il sache que «
l’occupation ne respecte aucunement la
justice ».
Fils exemplaire
Le père parle de
son fils :
« Mohammed
était un jeune homme à la une conduite
exemplaire, au sourire agréable, à
l’ambition illimitée. Un travailleur
acharné à l’école. Il aimait la vie,
pensait à son avenir. Il se préparait
pour étudier l’ingénierie, après le
lycée. »
Il ajoute :
« Mohammed était un
jeune comme les autres de sa génération,
et il était d’une conduite exemplaire.
Il avait la joie de vie et beaucoup
d’amis. Son départ était un vrai choc. »
Notons enfin
qu’Ahmed, le grand frère de notre martyr
Mohammed, est enfermé dans les prisons
de l’occupation sioniste depuis dix-huit
mois.
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