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Rapport

Hadj al-Baklizi relate les jours de la Nakba
et de la faim à ses petits-fils

CPI


Photo: CPI

Lundi 30 mai 2016

Jénine – CPI

Hadj Mustapha al-Baklizi va sur ses quatre-vingt-dix ans et ses yeux virent encore et toujours vers le village de Zarïne d’où il fut chassé durant la Nakba (la tragédie de 1948).

Sur le seuil de sa maison, dans une ruelle du camp de réfugiés palestiniens de Jénine et face à ses huit enfants et trente-cinq petits-fils, garçons et filles, hadj Mustapha raconte les histoires de la Nakba. Il ne se lasse pas de répéter : « Certes, nous y retournerons. »

Bien que la scène palestinienne aille d’un problème à un autre, hadj Mustapha ne laisse pas tomber son rêve de retourner à son village, rêve commencé dès son départ.

Il se présente comme hadj Mustapha Saïd Youssef Balkizi, originaire du village de Zarïne, dans le sous-département de Haïfa, né le 3 juin 1932.

Le village de Zarïne était connu pour sa culture du maïs, de la lentille et du blé. « L’agriculture était notre source de vie. Ses produits, nous les exportions à Naplouse », dit hadj Mustapha.

Le village de Zarïne

Zarïne était un village bien solide, socialement parlant. L’amour des autres régnait sur ses 1500 habitants et sur ces vastes terrains fertiles dont « la Mariée du pays de Harithi », un nom répété dans les contes de la région.

Hadj Mustapha se souvient de l’école du centre du village : « Nous faisons nos études sur nos morceaux de tissus meublant le sol même. J’y ai fait mes études pendant quatre ans. »

Hadj Mustapha n’oublie pas de mentionner que les fêtes de mariage d’avant la Nakba étaient autre chose. Les hommes ramassaient les herbes, afin de faire un grand feu autour duquel tous les villageois se rassemblaient pour célébrer le mariage.

Un grand nombre de moutons étaient égorgés par les hommes ; les femmes les préparaient pour que tout le village en mange.

Les familles allaient demander la main de la fille à sa famille. Tout se faisait en public. La dot était une dizaine d’animaux ou une vingtaine de livres palestiniennes (monnaie de l’époque).

Le contrat de mariage était souvent oral, un mot d’honneur. Les gens avaient l’esprit pur et une confiance en leurs semblables. L’homme mettait sa main sur sa moustache, un signe valant plus qu’un « timbre officiel », reprit-il.

La résistance

Hadj Mustapha n’oublie pas la résistance d’avant la Nakba. Il se souvient d’un cas particulier : « Il y a eu un résistant palestinien, membre de l’armée de sauvetage, originaire de la ville de Jaffa, nommé Mohammed Toja. Il a mis des mines sur la rue entre al-Afoula, Zarïne et al-Jisr. Et à la sortie des bus de la zone orientale du village transportant des ouvriers juifs, il a ouvert le feu, explosé la mine, lancé des grenades, tué les juifs et pris deux de leurs fusils. »

Quelques jours plus tard, sous la lumière de la lune, les juifs commencèrent à bombarder le village. L’armée de sauvetage interdit à la population de quitter ses maisons.

Puis les échanges de tirs commencèrent. Les femmes lançaient leurs youyous pour encourager les résistants palestiniens. La bataille continua jusqu’au matin.

Famine et déplacements

Et pour ce qui est de l’exil, hadj al-Balkizi raconte comment ils ont marché, jours et nuits, jusqu’à la ville de Jénine, quinze jours sans quelque chose à se mettre sous la dent.

Quinze jours plus tard, les juifs attaquèrent Jénine. Mais l’armée irakienne put mener une contre-attaque, les tuer et prendre leurs armes, et nettoyer Jénine.

 

 

   

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Source: CPI
http://french.palinfo.com/...

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