Rapport
Les occupants sionistes emprisonnent la
législation et les députés palestiniens
CPI
Photo: CPI
Jeudi 30 avril 2015
Al-Khalil – CPI
Le conseil législatif palestinien est
paralysé. La raison principale en est la
détention du chef du conseil Dr. Aziz
Ad-Duwik par les occupants sionistes.
Les occupants sionistes l’ont rendu
inactif, le silence de certaines
institutions les aide.
Le député et ancien détenu Ahmed
Atton explique à notre Centre
Palestinien d’Information (CPI) que
depuis 2006, le conseil ne peut assumer
son travail, à cause de l’arrestation de
ses députés et de son chef Dr. Aziz Ad-Duwik.
La seule faute de ces derniers, c’est
qu’ils ont été élu s par leur peuple. Le
peuple palestinien et ses députés payent
depuis 2006 le prix de leurs élections
et leur choix.
Le rôle de l’autorité
de Ramallah
La plupart des membres du groupe
parlementaire "Changement et réforme",
ajoute-t-il, ont été enfermés dans les
prisons de l’occupation sioniste pour de
longues périodes, de cinq ans à sept
ans. La question qui s’impose tourne
autour de l’autorité de Ramallah et des
mesures, sérieuses et réelles, prises
pour stopper l’effondrement du parlement
palestinien. Qu’a-t-elle fait
pratiquement sur le terrain ?
Qu’a-t-elle fait pour libérer les
députés élus par leur peuple, sur tous
les niveaux, surtout sur le niveau
diplomatique et le niveau des
négociations avec les occupants
sionistes ?
Le député Atton pose des questions
sur le silence de l’autorité
palestinienne de Ramallah face à toutes
ces tentatives sionistes destinées à
neutraliser le rôle du législateur
palestinien et à éloigner les députés de
leur rôle, en les mettant en prison.
Toute personne représentant son
peuple est persécutée et emprisonnée,
ainsi que tout Palestinien essayant de
mettre sous la lumière du jour les
crimes de l’occupation sioniste. Et
l’autorité de Ramallah garde toujours un
silence de mort, souligne Atton.
Unifier les efforts
Actuellement, les prisons de
l’occupation sioniste abritent encore
les députés Azzam Salheb, Aziz Ad-Duwik,
Maher Badr, Yasser Mansour, Riyad Radad,
Mohammed Jamal An-Natcha, Nayef Ar-Rojoub,
Abdou Al-Jaber Fiqha, Hassein Youssef,
Mohammed Abou Tayr, membre du mouvement
de la résistance islamique Hamas. Il y a
aussi Marwan Al-Barghouthi, du mouvement
du Fatah, Khalida Jarrar et Ahmed Saadat,
membres du Front populaire pour la
libération de la Palestine.
Noaman, fils du député captif Azzam
Salheb, dit à notre Centre Palestinien
d’Information (CPI) que son père a été
détenu, à plusieurs reprises. Il a passé
plus de quinze ans dans les prisons de
l’occupation sioniste. Noaman implore
Allah (le Tout Puissant) de venir en
aide à tous les captifs, de renforcer
leur patience, de les aider dans leurs
maladies et les longues années de
prison.
Noaman confirme que les députés
palestiniens doivent, comme tous les
députés du monde, profiter de l’immunité
parlementaire assurée par le droit
palestinien et par toutes les lois et
conventions internationales. Malgré
cela, ils souffrent d’un emprisonnement
illégitime sous ce régime bizarre de
"Détention administrative".
Noaman appelle à unir les efforts
palestiniens et travailler pour libérer
les captifs palestiniens dont les
députés qui ont été élus pour servir
leur peuple. Il appelle aussi les
institutions juridiques et
internationales à faire toutes les
pressions possibles sur les occupants
sionistes afin de respecter la
légitimité palestinienne que les députés
représentent.
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