Rapport du CPI
Colonie sioniste
Beit Ayel :
souffrances permanentes pour les
Palestiniens
CPI
Photo: CPI
Mardi 30 avril
2013
Ramallah – CPI
Beit Ayel est la plus connue parmi
les colonies sionistes du département
palestinien de Rafah. Elle abrite le
bureau général de la direction civile
sioniste du ministère de l’armée de
l’occupation sioniste. Cette colonie est
le réel gouvernement de la Cisjordanie,
aux yeux des Palestiniens. D’un mauvais
œil, ils regardent ce lieu d’où émanent
toutes les décisions abusives les
concernant : annexion de terrains
palestiniens, élargissement de colonies
sionistes, distribution de permis
nécessaires pour entrer dans les
territoires occupés en 1948 ; la liste
est trop longue pour pouvoir tout
énumérer.
L’occupation
sioniste : cause d’accidents
Hémed Hamed est un chauffeur de taxi
palestinien de cinquante-cinq ans. Il
imaginait tout sauf voir sa voiture se
transformer en tas de ferraille, à cause
du portail en ferraille qui ferme
l’ancienne route de Naplouse.
Ce jour-là, il avait emmené des
passagers vers la ville de Ramallah. A
son retour, il passait vers la cette
colonie sioniste de Beit Ayel. La nature
gémissait, le vent soufflait, le portail
voulait se libérer. Dès que le taxi est
arrivé, le portail s’est déchaîné et a
frappé de plein fouet la voiture,
latéralement. Il l’a coupée en deux.
Grâce à Dieu, il n’a pas été blessé.
Choqué, oui. Il n’était pas blessé, mais
il est entré dans une phase de forte
pression.
Les habitants palestiniens de la zone
disent que les occupants sionistes
utilisent ce portail pour fermer la
route de Naplouse menant au camp d’Al-Jalzoun,
quand ils veulent. Ils ferment la route,
mais ils ne se donnent pas la peine de
le fixer comme il le faut. Dès que le
vent montre ses muscles, le portail
devient une source de grands dangers.
La pierre : une
autre source de danger
Les souffrances des Palestiniens ne
se limitent pas audit portail. En effet,
les colons sionistes ont bâti leurs
maisons directement sur l’ancienne route
de Naplouse. Les véhicules passant par
cette route sont alors à leur merci, à
la merci de ces colons. Et ces colons,
sans merci, se donnent un grand plaisir
de jeter des pierres sur les voitures
palestiniennes et leurs passagers,
causant beaucoup de dégâts, faisant
souvent des victimes, quotidiennement.
La dernière en date était un Palestinien
blessé à la tête.
Les soldats
israéliens !
Les chauffeurs confirment que les
colons sionistes jettent leurs pierres
devant les soldats de l’armée de
l’occupation. Ces derniers restent
toujours impassibles. Ils ne font rien
pour stopper les agresseurs. Cependant,
lorsque des jeunes palestiniens sortent
du camp de Jalzoun afin de stopper les
agressions des colons, la même armée
montre ses dents et commence à leur
tirer dessus des balles en caoutchouc et
du gaz. Ainsi, des affrontements se
déroulent et la route sera fermée,
complètement.
Le chauffeur Mahmoud Salama raconte
qu’il a été l’objet de ces pierres qui
ont cassé une vitre sa voiture. Il nous
laisse imaginer la panique qu’il a eue.
Les soldats israéliens étaient là, non
pour protéger les agressés, mais
l’agresseur.
Notons enfin que le camp de réfugiés
palestiniens d’Al-Jalzoun n’est pas loin
de cette colonie sioniste de Beit Ayel.
Et à cause des agressions de ces colons
sionistes, la région est toujours sur
une poudrière inflammable, inflammable à
tout moment.
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