Rapport
La corruption pourrait pousser
Netanyahou
vers la porte de sortie
CPI
Photo :
CPI
Dimanche 29 octobre 2017
Gaza – CPI
Les critiques soulevées contre la
corruption de Netanyahou ne cessent de
prendre de l’ampleur. Beaucoup ne le
voient plus capable de diriger l’entité
sioniste. Beaucoup d’hommes politiques
et d’activistes israéliens attaquent
Netanyahou pour ces divers dossiers de
corruptions diffusés par les médias
hébreux.
Le tsunami de critiques
La deuxième chaîne
de télévision israélienne a mentionné
que la police pourrait conseiller de
juger Netanyahou pour « l’affaire 1000 »
et « l’affaire 2000 », des affaires de
corruption, de pot-de-vin, d’abus de
confiance.
Pour sa part,
Netanyahou accuse la police de fuite aux
médias. Il qualifie un rapport diffusé
par la deuxième chaîne de « Tsunami de
fuites ».
Selon le journal
hébreu Haaretz, Netanyahou a tout fait
pour mettre l’ancien directeur de son
bureau dans le fauteuil du président de
l’entreprise d’informations de la
dixième chaîne de télévision israélienne
(l’affaire 1000).
Et « l’affaire 2000
» concerne aussi Netanyahou. Netanyahou
aurait proposé de renforcer le journal
Yediot Ahronot si le journal le
soutenait.
Un leader incapable
Netanyahou attaque
la police et ses chefs : c’est une
menace contre l’autorité de la loi, dit
plus d’un.
Yaalon, l’ancien
ministre israélien de l’armée, pense
qu’"Israël" a besoin d’un nouveau chef
de gouvernement, Netanyahou n’étant plus
capable de répondre à cette fonction.
« C’est toi le
problème et non le chef de la police !
», lui disent certains députés de la
Knesset.
C’est Netanyahou le
problème
La police pourrait
reprendre les enquêtes contre
Netanyahou, pour plus d’interrogations.
En attaquant la
police, Netanyahou dépasse la ligne
rouge, dit le conseiller stratégique du
maire de la municipalité de la ville
d’al-Quds.
La police réplique
Pourquoi cette
attaque contre la police qui assume son
devoir et assure la sécurité et
l’application de la loi ? demande Azaria,
membre du parti « Kolna », à Netanyahou.
La police
israélienne ne fait qu’assumer son
devoir, selon la loi, la police ne se
laisse pas trainer dans ces polémiques
destinées à entraver son travail,
réplique la police israélienne.
La sortie de
l’impasse
Tout confirme que
ces protestations ne sont qu’un petit
feu qui pourrait se transformer en un
incendie gigantesque amenant Netanyahou
vers la démission et le jugement.
Netanyahou pourrait
ouvrir un front de guerre sur les
frontières, surtout avec le Hezbollah du
Liban, pour faire oublier ces dossiers,
au moins provisoirement.
Finalement, il
pourrait accepter les conditions du
Hamas et réaliser une transaction
d’échange de prisonniers, une façon de
jeter un écran de fumée sur sa
corruption.
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