Rapport
L’isolement dans les prisons sionistes,
une réelle tombe !
CPI
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CPI
Mardi 29 septembre 2015
Gaza – CPI
Les bourreaux sionistes tentent, par
l’isolement du captif palestinien, de
briser son corps, de priser sa volonté,
de briser son moral, de briser son état
psychique. C’est une peine des plus
dures, des plus inhumaines, des plus
discriminatoires, s’accordent à dire les
détenus palestiniens. Le service sioniste de sécurité
intérieure (Shabak) indique que cette
peine supplémentaire concerne les
prisonniers palestiniens portant des
dossiers lourds, ceux qui sont condamnés
à de lourdes peines et accusés d’avoir
mené des actes de résistance.
Une tombe réelle
L’ancien ministre palestinien des
captifs Wasfi Qabha dit que mettre un
détenu dans l’isolement individuel
consiste à l’enterrer vivant. C’est la
plus mauvaise punition pratiquée contre
les prisonniers. Les prisonniers se sont
engagés dans de longues grèves de la
faim pour l’annuler, en vain. Les
occupants sionistes y font recours
encore et encore.
« La seule affaire de l’isolement
individuel (pratiqué contre les détenus
palestiniens) pourrait faire condamner
l’occupation devant les tribunaux
internationaux, si ce dossier était bien
exploité, juridiquement et
sérieusement », confirme-t-il.
Affliction corporelle et psychologique
De son côté, l’ex-détenu Fadi Samara,
libéré récemment après treize ans
d’enfermement, souligne que l’isolement
individuel est la plus dure punition ;
elle fait grand mal au détenu,
corporellement et psychologiquement,
aussi forts soient l’esprit de défi et
la volonté du captif palestinien.
L’isolement constitue un climat malsain
dans lequel le détenu perd le moindre de
ses droits ; il est traité de façon
dure, inimaginable.
Isolement à répétition
Le captif palestinien Mossa Soufan,
originaire de la ville de Tulkarem, se
trouve dans l’isolement depuis le 12
juin 2013. Son isolement est renouvelé
tous les six mois. Il n’a le droit d’en
sortir qu’une heure par jour. Sa cellule
est très étroite et très sale, pleine
d’insectes. De plus, la nourriture est
très mauvaise, différente de celle
donnée aux autres détenus, affirme-t-il.
Il souffre de la négligence médicale
et d’une tumeur dans son cou. Les
bourreaux sionistes ne lui donnent que
des promesses, et non pas des examens ou
des médicaments.
L’isolement, une mort à petit feu
Le captif palestinien Ossam Ahmed
Zain Ad-Dine a été transféré d’une
prison à une autre. Ce détenu condamné à
la perpétuité, originaire du village de
Majdel Bani Fadil, dans le département
de Naplouse, a été mis, lui aussi, dans
l’isolement, en mai 2015.
L’isolement lui a causé beaucoup de
problèmes de santé, douleurs dans
l’estomac et allergie de la peau entre
autres ; rester dans l’isolement ne fera
qu’aggraver et son corps et son été
psychique.
En plus de ces privations, il est
privé de sa famille. Toutes ses
sollicitations pour laisser sa famille
venir le voir n’ont rien donné. Il
appelle à faire bouger les choses, à
réagir concrètement contre l’isolement,
contre cette politique sioniste
consistant à enterrer les captifs
palestiniens vivants.
Coupé
du monde
Le captif palestinien Hossam Omar,
originaire de la ville de Tulkarem,
purge une peine de trente-six ans, dans
la prison de Rimoun. Actuellement, il
est dans un isolement très strict et
très fatigant. Coupé complètement du
monde, il ne sait jusqu’à quand y
restera. Il ne voit personne. Lui aussi
lance un appel de détresse pour abolir
cette punition des plus dures, des plus
injustes.
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