Rapport
Le
village de Maseha
dévoré par la
colonisation sioniste !
CPI
Photo :
CPI
Mardi 29 mai 2018
Silfit – CPI
Le village de trouve à l’ouest de la ville
de Silfit, au nord de la Cisjordanie
occupée. De plus en plus, il est dévoré
par des opérations de ratissage,
préparation pour une construction d’un
grand complexe colonial et pour
l’élargissement d’une faculté technique
déjà présente. Un village victime
Des sources locales
informent le correspondant de notre
Centre Palestinien d’Information que de
larges superficies de terrains du
village de Maseha sont de plus en plus
volés, extorqués, confisqués, au profit
de nouveaux bâtiments, d’appartements
supplémentaires, d’une faculté technique
au service des colons sionistes.
Le Palestinien Hani
Amer attire l’attention sur sa maison.
Sa maison est encerclée par l’occupation
et le mur de séparation discriminatoire
des quatre côtés. Il ne peut y entrer et
en sortir qu’avec une autorisation. Les
occupants sionistes gardent ses clés et
la mettent sous le contrôle de leurs
caméras et leurs soldats. L’occupation
sioniste a dévoré une grande partie de
ses terrains et ceux de sa grande
famille d’Amer, dans ce village de
Maseha.
Une faculté
coloniale
Pour sa part, le
chercheur Khaled Ma’ali souligne que la
colonisation entoure le village de
Maseha de trois côtés. Les occupants
sionistes avaient déjà annoncé leur
projet de construction d’une faculté
technique, sur les terrains de ce
village. Les travaux de cette
construction continuent, à l’instar de
cette faculté construite dans la colonie
d’Ariel qui s’est petit à petit
transformée en université abritant plus
de vingt mille colons étudiants.
La construction
d’unités résidentielles,
d’établissements et d’une université, de
la part de la force de l’occupation, sur
des terrains palestiniens occupés, à
l’ouest de la ville de Silfit, vient à
l’encontre du droit international dont
le quatrième traité de Genève de 1949 et
celui de La Haye, confirme Ma’ali.
L’occupation met
l’éducation au service de ses objectifs
coloniaux. Elle la prend comme prétexte
pour voler les terrains de pauvres
fermiers palestiniens qui n’ont pas
besoin d’une telle faculté, confirme
Ma’ali.
Cette faculté sera
construite dans la colonie d’al-Khana.
Cette colonie avait été construite sur
le lieu d’une ancienne caserne
jordanienne, en 1977, à l’ouest du
village de Maseha. Puis la colonisation
s’est accélérée. Ensuite, le mur de
séparation discriminatoire a isolé plus
de 90% des terrains du village. Les
oliviers sont aussi isolés, leurs
propriétaires n’ont pas la totale
liberté d’en prendre soin.
Trois colonies
Trois colonies
entourent le village de Maseha : al-Qana,
Cha’ri Bitikfa, Atswaïm.
Au départ, les
occupants sionistes ont mis la main sur
ledit lieu en l’an 2000, sous des
prétextes sécuritaires, mais ils ont
laissé le champ libre pour un avancement
colonial sans précédent. Cet avancement
est désormais le village de Maseha,
résume enfin Ma’ali.
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