Rapport
70% des habitants de Gaza
vivent sous le seuil de pauvreté
CPI
Photo: CPI
Samedi 28 juin 2014
Gaza - CPI
Le comité populaire
contre le blocus a assuré que le blocus
renforcé et les démarches illégitimes et
contraires à l’éthique de l’occupation
ont été la cause de la détérioration de
la situation des habitants de Gaza qui
est arrivée au stade de punition
générale. Le comité déclare que 70% des
habitants vivent sous le seuil de
pauvreté.
Le comité a
assuré que le taux de chômage a augmenté
jusqu’à avoisiner les 50%. Le revenu
journalier par habitant atteint deux
dollars à Gaza, alors que ce revenu
journalier par habitant est 40 fois plus
élevé dans l’entité sioniste malgré son
attachement à l’accord économique de
Paris, la couverture des douanes, le
système d’imposition unique et le
rapprochement
des prix d’électricité et d’eau. C’est
la chose la plus dangereuse qu’Israël
commet pour nuire à l’économie de Gaza
Le carburant et
l’électricité
Le rapport assure
que le carburant et l’électricité sont
les problèmes les plus dangereux dont en
souffre la bande de Gaza. Cela fait en
sorte que les citoyens vivent dans des
conditions difficiles, désastreuses et
anormales.
Le rapport ajoute que
la bande de Gaza souffre de la crise des
carburants et de la perturbation de la
circulation des véhicules, en fermant
simplement le passage Karam Abou Salem
pendant un seul jour. De ce fait, les
citoyens ont de l’électricité pendant 8
à 12 heures par jour, dans le meilleur
des cas.
Il signale que la
crise du manque d’électricité est la
cause du retard dans les usines et ceci
a des répercutions négative sur le
travail des hôpitaux et des centres de
santé et d’éducation, ainsi que sur les
eaux et dans différents autres domaines.
Les usines sont fortement touchées car
celles-ci fonctionnent de façon
partielle et sans organisation, à cause
des changements des horaires d’arrivée
de l’électricité. Cela engendre aussi
des perturbations sur les machines et
les équipements.
Les projets
urbains
Le rapport assure que
les forces de l’occupation ont ciblé
l’infrastructure et ont lourdement
handicapé le secteur des entreprises et
de la construction. Cela a suffi pour
paralyser l’économie et a couté au
secteur privée des pertes estimées à
plusieurs dizaines de millions de
dollars.
Le rapport souligne
le refus de l’occupation de faire
rentrer des matériaux de construction de
tout genre à Gaza. Sauf une quantité
limitée pour des projets internationaux.
Déclarant que les procédures de
l’occupation ont été la cause de l’arrêt
de projet estimé à 500 millions de
dollars, alors que la bande de Gaza
souffre d’un manque de milliers
d’habitations. Gaza a besoin de
construire 20 000 logements par an.
Il a été signalé
qu’en 2006, 4000 tonnes de ciments 1500
tonnes de fer et 6000 tonnes de graviers
avec une moyenne de 300 camions, par
jours, sont parvenus à Gaza. Aujourd’hui
plus rien ne parvient à la bande de
Gaza.
L’économie
Le rapport a assuré
que 80% des entreprises sont totalement
ou partiellement paralysées à cause du
refus de l’occupation de faire parvenir
les matériaux de construction et des
produis brutes. Le taux de chômage chez
les ouvriers et les techniciens atteint
plus de 80%
Il signale aussi
l’interdiction d’exporter depuis Gaza.
Avant le blocus Gaza exportait 100
camions [par jour], alors qu’aujourd’hui
Gaza n’exporte que 100 camions par an.
Les pertes de la bande de Gaza sont
estimées à 50 millions de dollars par
mois.
Les eaux
Il souligne que 40
millions de litres d’eau non traités
sont versés tous les jours dans la mer
ce qui a conduit à la pollution des
eaux. Le rapport déclare que 95% des
eaux ne sont pas potables à cause du
manque de centre d’épuration.
La pêche
Le rapport assure que
les forces de l’occupation interdisent
aux pécheurs de pêcher sur une surface
qui dépasse 6 miles, mais les chasseurs
sont ciblés même dans les surfaces
autorisés, l’occupation saccage leurs
barques et leurs équipements. Celle-ci a
visé et arrêté des dizaines de pécheurs
et a interdit à des milliers d’autre
d’exercer le seul moyen de subsistance.
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