Rapport
Les marches du retour :
pourquoi les
occupants sionistes les craignent-ils ?
CPI
Photo :
CPI
Mercredi 28 mars 2018
Gaza – CPI
Le 30 mars de
chaque année, les Palestiniens célèbrent
« le journée de la terre ». Les
occupants sionistes n’aiment pas cette
journée, ils n’aiment pas les marches
organisées par les Palestiniens, les
marches du retour. Par ces marches, les
Palestiniens pratiquent une pression
forte sur les occupants pour ouvrir les
frontières et laisser les centaines de
milliers de réfugiés retourner à leurs
terrains et leurs maisons. Une nouvelle
arme pacifique. La force d’"Israël"
ne pourra rien faire face à ces
centaines de milliers qui voudraient
retourner à leur terre. Les Israéliens
seront gênés surtout éthiquement.
La légalité
Cette démarche
populaire est légale. Les rassemblements
des Palestiniens partout dans le monde
ne voudraient qu’appeler à appliquer des
décisions internationales qu’"Israël"
refusent d’appliquer, dit l’analyste
politique Wissam Abou Chimaleh. C’est
une démarche pacifique. "Israël" ne sait
pas quoi faire avec ces Palestiniens
pacifiques qui voudraient retourner à
leur patrie, armés du droit
international et des droits de l’homme.
La deuxième chaîne
israélienne a dévoilé qu’"Israël"
pourrait envoyer un drone pour lancer
des bombes lacrymogènes sur les
manifestants de la bande de Gaza.
"Israël" voudrait fuir ses obligations
historiques et morales, humaines et
internationales, pense Abou Chimaleh.
Le terrain de la
moralité
Les occupants
sionistes peuvent être supérieurs dans
la destruction et les guerres
militaires. Les Palestiniens voudraient
confronter les Israéliens là où ils sont
faibles : la morale. Le monde se
demanderait comment un Etat qui se veut
démocratique irait jusqu’à frapper des
manifestants pacifiques.
Parler des armes
utilisées contre les manifestants n’est
qu’une guerre psychologique pour les
persuader, dit Ahmed Abou Artimeh, un
organisateur de la marche au
correspondant de notre Centre
Palestinien d’Information. La peur
assourdissante qui fait déjà son chemin
chez les occupants sionistes n’est qu’un
écho de l’efficacité de cette démarche.
Une arme
stratégique
Ossam Hamad, un
coordinateur de la grande marche du
retour, confirme qu’"Israël" n’a pas
l’habitude de voir les Palestiniens
avoir recours à cette arme stratégique :
reprendre leurs droits en utilisant les
décisions et les droits internationaux
et même les explications d’"Israël"
lui-même données pour qu’il soit accepté
membre de l’ONU.
Les chefs de
l’entité sioniste ne peuvent plus cacher
leur inquiétude. Le ministre israélien
de la guerre Liberman, commentant la
marche, dit :
« Il faut traiter
l’affaire avec calme ».
« Nous sommes prêts
à faire face à tout scénario. Nos
préparations sont en augmentation pour
traiter toute éventualité », ajoute
Liberman.
Dans ce texte,
l’ingénieur Ossam Hamad conseille l’Etat
d’occupation d’adopter une autre
attitude que la confrontation avec ces
grandes marches venant de partout.
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