Rapport
Risq ar-Roujoub, doyen des captifs
palestiniens,
continue sa grève de la
faim
CPI
Photo :
CPI
Dimanche 28 janvier 2018
Al-Khalil (Hébron)
– CPI
Dans la zone de Krisa, à l’ouest du village de Dora où
se ressemblent les maisons de la grande
famille d’ar-Rojoub, se situe une belle
maison surplombant la côte
palestinienne, dans les territoires
palestiniens occupés en 1948. Cette
maison croyait vivre dans le calme, en
paix, oubliant les autorités de
l’occupation sioniste qui ne laissent
jamais les Palestiniens tranquilles. Le sexagénaire Hadj
Risq Abdallah ar-Roujoub, appelé Abou
Ahmed, a passé le tiers de sa vie dans
les prisons des occupants. Les occupants
sionistes le déplacent d’une prison à
une autre. Leur service de sécurité
intérieure (le Shabak) le poursuit
toujours, bien qu’Abou Ahmed rentre dans
la soixantaine, qu’il soit attaqué par
les cheveux gris et différentes
maladies.
Son frère Hadj
Misbah ar-Rojoub, 71 ans, parle de lui
avec admiration au correspondant de
notre Centre Palestinien d’Information.
Abou Ahmed est un homme très
intelligent, très courageux. Il met
toute sa personne au service des autres,
de tout le monde, de ses enfants, de ses
frères, de ses parents, de ses amis.
Son autre frère,
Hadj Hamdan ar-Rojoub, 57 ans, confirme
combien Abou Ahmed est bien aimé par
tout le monde. Les enfants l’aiment
beaucoup pour sa conduite, pour son
sourire, pour sa gaité, pour sa
générosité.
Pendant les fêtes
de famille, surtout les fêtes de
mariage, Abou Ahmed s’affaire à rendre
l’accueil une joie inoubliable, à rendre
la décoration très courtoise, à rendre
les mets très appétissants.
Son garçon unique
Ahmed arrive à peine de parler de l’état
de son père. Son père est en grève de la
faim depuis quelques semaines, bien
qu’il soit malade et souffre dans
l’isolement de la prison.
« Ô mon Seigneur !
Que mon père soit vainqueur dans sa
combat avec l’occupation », dit-il.
A noter que Hadj
Risq ar-Rojoub a, par intermittence,
passé vingt-cinq ans de sa vie dans les
prisons de l’occupation sioniste. Il a
toujours été le sujet de toutes sortes
de torture, toujours éloigné de sa
famille : les autorités de l’occupation
sioniste le considèrent comme un chef
important des brigades d’al-Qassam, bras
militaire du mouvement du Hamas.
Notons enfin que
les forces de l’occupation sioniste
avaient donné l’assaut à la maison de
Hadj Risq le 27 novembre 2017. Elles ont
confisqué sa voiture et celle de son
fils, avant d’arrêter son fils Ahmed ;
une nouvelle phase d’enfermement.
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