Rapport
Le martyr Sorour a mis en éclats le
plafond d’un bus
et la sécurité sioniste
CPI
Photo: CPI
Mercredi 27 avril 2016
Bethléem – CPI
Les occupants sionistes ont
annoncé, le soir du mercredi 20 avril
2016, la mort du jeune Abdo al-Hamid
Abou Sorour, 19 ans. Le jeune martyr est
originaire du camp de réfugiés
palestiniens d’Aida, au nord de
Bethléem, au sud de la Cisjordanie
occupée. Le jeune a été grièvement
blessé,durant l’explosion d’un bus, dans
la ville d’al-Quds occupée.
Le correspondant de notre
Centre Palestinien d’Information (CPI) a
rapporté que la famille d’Abou Sorour
avait appris la nouvelle du martyre de
son fils par des médias, puis par le
ministère de la santé. La famille a
distribué des desserts et des
félicitations aux gens venant pour la
consoler. Ce ne sont pas les cris de
tristesse mais de joie qui ont émané de
la maison, de vrais youyous de victoire.
Mohammed Abou Sorour, le père
du martyr, dit à notre Centre
Palestinien d’Information (CPI) qu’il a
vu son fils le lundi, le jour de
l’opération.
Il ajoute : « Il était calme,
il a joué avec sa petite sœur. Moi, je
suis allé faire ma sieste, lui a informé
sa mère qu’il sortirait pour faire une
commission. C’était entre trois heures
et trois et demi. Enfin, il est parti et
n’est pas revenu le soir ».
Il continue : « Je me suis
adressé aux services palestiniens de
sécurité pour chercher ses nouvelles,
d’autant qu’il est un ancien prisonnier
politique, il y a six mois de cela. Mais
ils m’ont informé qu’ils n’en avaient
aucune nouvelle. C’est le lendemain
matin que le service de renseignements
sioniste m’a convoqué, m’a pris un
échantillon pour un test ADN, m’a
demandé de reconnaître le corps de mon
fils à l’hôpital ».
Le père souligne qu’il a
rencontré une grande difficulté à
reconnaître son fils. Son fils n’était
pas reconnaissable, tant il était
défiguré par les brûlures.
Les hommes du service des
renseignements de l’occupation sioniste
lui ont posé des questions sur son fils
Abdou Al-Hamid. Puis ils lui ont montré
des photos prises de son fils par des
caméras de contrôle, avant sa montée
dans le bus où il a mené son opération.
Il portait un sac à dos.
La famille du martyr a informé
notre Centre Palestinien d’Information
(CPI) qu’elle avait trouvé un testament
écrit par le martyr avant d’aller mener
son opération.
A noter que le martyr Abdou
al-Hamid Mohammed Abou Sorour est un
habitant du camp de réfugiés
palestiniens d’Aida, au nord de la ville
de Bethléem. Il s’est préparé pour
passer le BAC. C’est fils d’une famille
aisée. La famille est originaire du
village de Natif dont la population
avait été expulsée durant la Nakba
(la tragédie de l’année 1948).
Notons enfin qu’une opération
de résistance visant un bus sioniste,
dans la ville d'al-Quds, a blessé et
brûlé quelque 21 colons, une opération
de résistance confirmant la continuité
de l’Intifada d'al-Quds.
Les
rapports du CPI
Le
dossier Hamas
Le dossier
prisonniers
Les dernières mises à jour
|