Rapport
"Israël" : la phobie de la légitimité
perdue
CPI
Photo: CPI
Vendredi 26 août 2016
Al-Quds occupée (Jérusalem) – CPI
"Israël" est une entité
discriminatoire, occupante, visant
toujours la terre et l’homme
palestinien, par tous les moyens.
"Israël" est une entité qui se heurte de
plus en plus à de vraies difficultés
pour défendre sa légitimité. De plus en
plus criantes sont les objections contre
ses crimes perpétuels à l’encontre du
peuple palestinien. Le journaliste
israélien Tsvi Harel a écrit un article
sous le titre « L’occupation est
l’Etat ! »
Légitimité perdue
Encore quelques années et
"Israël" perdra totalement la légitimité
de son existence. Non parce que le Monde
voudrait cela, mais parce qu’"Israël" a
lié son destin, son existence, sa
légitimité à la continuation de
l’occupation. Ainsi introduit Harel son
article.
L’Etat hébreu a peur de perdre
la légitimité internationale. C’est une
maladie psychologique qui a besoin d’un
soin particulier. Et la commission de
transparence de la Knesset consacre 128
millions de shekels pour qu’"Israël"
puisse redorer son blason, tant entaché.
Cette somme se multipliera dans les
années à venir (pour dépasser bientôt le
milliard de shekels).
L’écrivain pose plusieurs
questions. Que se passerait-il dans les
dix années à venir ? Quelle est la
légitimité nouvelle recherchée par
"Israël" ? Qui payera le coût du soin ?
Nos milliards, où iront-ils ?
Seraient-ils dépensés pour des films de
propagande applaudissant la nouvelle vie
(agréable) des Palestiniens sous
l’occupation ? Seraient-ils dépensés
pour envoyer des délégations aux
capitales du monde afin de parler d’un
miracle qui s’appelle l’Etat
d’"Israël" ? Ou pour plastifier les
régions occupées propagées par les
nouvelles colonies ?
Objectif mensonger
Harel continue ses questions,
des questions adressées surtout à Sima
Faknin, directrice générale du bureau
des affaires stratégiques.
Pourquoi parle-t-on de la
légitimité ? L’Organisation des Nations
Unies n’a-t-elle pas reconnu le droit
d’"Israël" d’exister, il y a déjà 67
ans ? Pourquoi alors voudrait-on
confondre droit d’"Israël" d’exister et
son non-droit d’occuper des régions qui
lui n’appartiennent pas ? Pourquoi alors
confondre la reconnaissance
internationale du droit des Palestiniens
d’avoir un Etat propre à eux et de
non-reconnaissance du système
d’occupation ?
Faknin parle d’un objectif
mensonger, dit l’écrivain. Le but est de
convaincre le monde de la légitimité de
l’occupation. Ainsi, Faknin
voudrait-elle dire que reconnaître
l’occupation fait partie intégrante de
son droit d’exister !
Une page noire
La position actuelle d’"Israël"
ne se différencie pas beaucoup de celle
des pays coloniaux. Ceux-là ne prenaient
pas les pays colonisés seulement comme
des sources de richesses naturelles et
comme des marchés commerciaux, mais
aussi pour montrer leur force
impérialiste. C’est pour cela que ces
impérialistes sont tombés et qie les
périodes de leur occupation ont noirci
les pages de leur histoire.
Il n’y a aucune parole plus
absurde que celle basant l’Etat sur une
terre occupée, résume l’écrivain Tsvi
Harel. Même les Etats impérialistes les
plus puissants ont déjà laissé tomber de
telles paroles inutiles. Attendons alors
pour voir ce que produiront les dix
années à venir et les milliards de
shekels dépensés !
Les
rapports du CPI
Les dernières mises à jour
|