Rapport
Le général Ariqât :
8 points empêchent la guerre contre Gaza
CPI
Photo du
CPI
Dimanche 26 février 2017
Gaza – CPI
La porte reste ouverte devant toute
agression sioniste, voire une guerre,
contre la bande de Gaza, selon le
général palestinien Wassif Ariqât. Mais
"Israël" hésite, surtout après trois
guerres qui ne lui ont rien donné.
"Israël" se pose beaucoup de questions
avant d’entamer une nouvelle guerre :
une nouvelle guerre, pour quel objectif
?
Notre
Centre Palestinien d’Information a
rencontré le général Ariqât. Il nous
parle de ses appréhensions qui empêchent
les occupants d’aller dans une vraie
guerre. L’appréhension d’une victoire
quasi impossible. L’influence en baisse
des Américains au Moyen-Orient. La
tension entre les grandes puissances. La
baisse des soutiens aux agressions
sionistes. La condamnation mondiale de
la colonisation.
De
plus, il n’est plus comme avant, le
soldat israélien. Le soldat israélien
pratique le métier militaire le jour,
l’orgie la nuit.
Guerre
ou simple escalade ?
La
facture d’une nouvelle guerre sera très
chère. La direction israélienne ne
voudrait et ne pourrait la payer ; les
conditions n’y sont pas propices.
En
effet, le général Ariqât dit :
«
Toutes les précédentes guerres ont été
soutenues par les Américains totalement,
partiellement par les Européens.
Actuellement, l’Europe est en colère
contre "Israël" et l’isole en quelque
sorte. Et le nouveau président américain
ne lui fait pas ce soutien aussi solide
que beaucoup croient. »
Les
Israéliens pratiquent l’escalade, le
bombardement par la terre et par le
ciel, sans aller vers une vraie guerre.
Ariqât
ajoute :
« Je
pense que l’occupation ne possède pas
d’informations correctes quant à la
résistance et ses capacités, en quantité
et en qualité, ainsi qu’au sujet du
développement des outils de cette
résistance. Il sait cependant que son
front intérieur est en dispersion, et
que sont en augmentation les différences
entre les classes des juifs. »
Les
tunnels et les frontières
Les
tunnels de la résistance restent une
arme stratégique et un ennemi
imprévisible desquels "Israël" a une
peur bleue. Les milliards de dollars et
toute la technologie israélienne et
américaine n’y ont trouvé de vraie
solution, a confirmé un ministre de
Netanyahou, pendant la dernière guerre.
Depuis
la dernière guerre, en cas de toute
tension ou de la tombée d’un seul obus
sur le Néguev occupé, "Israël" vise les
tunnels et les points d’observation avec
des feux intenses. "Israël" essaie
d’anéantir les points d’observation, les
yeux de la résistance.
En
outre, les établissements civils et les
positions de la résistance sont visés
par la marine de l’occupation.
On
sait que l’invasion du Liban, en 1982, a
commencé par la mer, par une descente
sur les plages de Saida. Cette méthode
pourrait être utilisée dans toute
opération future contre la bande de
Gaza, croit le général.
Tout
le monde aime l’accalmie sur les
frontières de Gaza, à part l’instance
militaire israélienne. L’accalmie
pourrait laisser un temps libre et
suffisant à la résistance pour continuer
à améliorer ses capacités.
En fin
de compte, les occupants sionistes
pourraient rompre le silence par
quelques bombardements, pense le général
Ariqât, afin de ranger leur front
intérieur et de sortir de leurs crises,
en ce moment où le moral du soldat
israélien est des plus bas.
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