Rapport
L’hôpital de la prison d’Ar-Ramla : 11
détenus palestiniens malades dans un
état grave
CPI
Photo: CPI
Mercredi 25 décembre 2013
Naplouse – CPI
Le nombre de
captifs malades internés de façon
permanente dans l’hôpital de la prison
de l’occupation sioniste d’Ar-Ramla
s’élève à onze personnes. Ces détenus
souffrent de maladies chroniques très
graves et de conditions très difficiles,
a constaté l’association Al-Tadamon (la
solidarité) pour les droits de l’homme.
Le Palestinien Othman Al-Khalili
vient de quitter la prison et ledit
hôpital. L’association Al-Tadamon
rapporte de lui qu’il y a encore onze
malades. Deux d’entre eux sont
invalides. Le premier, Mo’taz Mohammed
Abidou, de la ville d’Al-Khalil, souffre
d’une paralysie à la jambe gauche. Le
deuxième, Khaled Djamel Al-Chawiche, de
la ville de Tobas, endure une paraplégie
et ne peut contrôler son urine.
Pour sa part, le captif Naïm Al-Chawarima,
de la ville Bethléem, souffre d’une
atrophie des muscles de ses jambes,
d’une difficulté prononcée dans son
mouvement et d’une lenteur dans sa
parole. Il doit prendre deux cachets par
jour dont chacun coûte trois mille
shekels, selon des explications avancées
par Al-Khalili.
Quant au captif Dakhlallah Al-Amour,
de la ville Bethléem, il endure des
problèmes au niveau du cœur. Il y a subi
une opération et y porte un engin. Et le
captif Mahmoud Salman, de la bande de
Gaza, souffre de plusieurs maladies dont
le diabète, une pression sanguine trop
élevée, une faiblesse dans le
fonctionnement de ses poumons, toujours
selon le captif libéré de la prison
d’Ar-Ramla.
Des
cas bien graves
Pour le captif Yousra Attiyya Al-Missri,
de la bande de Gaza, bien qu’il ait eu
une opération chirurgicale pour éliminer
son cancer, la maladie a commencé à se
répandre dans tout son corps. L’hôpital
avait décidé de lui administrer trois
séances de chimiothérapie, mais
l’administration pénitentiaire de
l’occupation sioniste repousse
dangereusement la date, constate Al-Khalili.
Il attire également l’attention sur
le cas du captif Mohammed Moqadi. Il
avait été blessé dans les reins, il est
maintenant obligé de prendre un fauteuil
roulant, ayant une difficulté dans ses
mouvements.
Par ailleurs, le captif Saladin Al-Titti,
du camp de réfugiés d’Al-Aroub, dans la
ville d’Al-Khalil, souffre d’une
malformation. Son estomac se trouve à
l’extérieur de son ventre. Un de ses
reins a été enlevé. Il urine avec des
sacs suspendus sur son ventre.
Et le captif Samer Ali Owesat, de la
ville de Qalqilia, a été atteint par des
balles dans le dos par les forces
sionistes d'occupation. Il a eu une
opération chirurgicale. Un rein et une
partie de son estomac ont été enlevés,
dit Al-Khalili.
Il y a aussi le captif Morad Fahmi
Abou Maïliq, de la bande de Gaza. Une
partie de son intestin grêle et de son
gros intestin ont été enlevés en raison
de la propagation de son cancer.
Puis, le captif Ibrahim Khalil Al-Bittar,
de la bande de Gaza, souffre de
plusieurs maladies au niveau de
l’intestin et du côlon.
Enfin, Al-Khalili souligne que
l’administration pénitentiaire de
l’occupation sioniste continue à
interdire à la Croix-Rouge de mener des
contrôles périodiques auprès des
captifs.
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