Rapport
Au mois d’avril, nous vivons la
commémoration du départ du grand chef
palestinien Abou Al-Qader Al-Hosseyni
CPI
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CPI
Vendredi 25 avril 2014
Al-Quds occupée – CPI
Au mois d’avril,
nous vivons la commémoration du départ
du grand chef palestinien Abou Al-Qader
Al-Hosseyni. L’inoubliable chef tomba en
martyre le jeudi 8 avril 1948 plus
précisément.
Le départ d’Abou Al-Qader
Al-Hosseyni représenta un coup très dur
pour les combattants palestiniens qui
défendaient le village d’Al-Qestal. Ils
se retirèrent et allèrent enterrer le
chef dans la ville d'Al-Quds. Les
bandits sionistes armés constatèrent le
vide et entrèrent dans le village sans
aucune résistance.
Abou Al-Qader Al-Hosseyni
représente un de ces cas rares. Il fut
un combattant cultivé, engagé, proche de
son peuple et ses priorités. La priorité
des priorités du peuple palestinien, à
son époque, comme à notre époque
d’ailleurs, était la libération de sa
patrie.
Un
révolutionnaire
Abou Al-Qader Al-Hosseyni
termina ses études à l’Université
américaine du Caire, avant de prendre le
fusil pour se mettre à défendre son
peuple qui était le sujet d’une
extermination, indique l’historien Awni
Ahmed.
A l’époque des années
quarante, avoir un diplôme de
l’Université américaine était réservé
aux élites des élites.
Il fit ses études
dans une université occidentale, mais il
refusa la pensée occidentale. Il alla
jusqu’à déchirer son certificat, le jour
de la célébration de la réception des
diplômes, devant tout le monde. Il
déclara son refus de recevoir un diplôme
d’une école occidentale.
Abou Al-Qader Al-Hosseyni
représente ces élites des jeunes
palestiniens qui se détachent de leurs
familles riches. Ces familles ne
permettent souvent à leurs enfants de
s’attacher à la cause nationale, en
particulier à la lutte armée.
Le
héros d’Al-Qestal
Le livre "La
Nakba
(la catastrophe de 1948) et le paradis
perdu", écrit par Aref Al-Aref, raconte
différentes histoires héroïques dirigées
par le martyr Abou Al-Qader Al-Hosseyni.
Ce fut lui le
responsable des plans d’explosion de la
rue de Hasulil et l’imprimerie de
Palestine-Post, le 1er
février 1948, et la rue Judée, le 22
février de la même année, rapporte le
livre de certains compagnons de route du
martyr Al-Hosseyni.
Il fit aussi partie
du groupe de combattants qui fit sauter
le chemin Bab Al-Wad et les tuyaux
fournissant l’eau aux quartiers juifs.
Il combattit partout dans la sainte
ville d’Al-Quds, avant d’aller au
village d’Al-Qestal où il vécut ses
derniers jours.
Quelque dix mille
Palestiniens firent la prière pour l’âme
du héros d’Al-Qestal, dans la sainte
mosquée d’Al-Aqsa où il fut enterré vers
les portes Al-Hadid et Al-Qattanine.
Une
famille combattante
Il est vrai qu’il
vint d’une famille riche, mais Al-Hosseyni
quitta ce bas-monde sans un centime dans
la poche. Il avait dépensé toute sa
fortune pour l’achat des armes. Pire, il
est mort endetté de seize mille livres,
tous dépensées sur la route de la
libération nationale.
Sa femme, la dame
Wadjiha Moussa Bey, fut une des
meilleures femmes, souligne l’écrivain
Al-Aref. Elle aidait les combattants, en
public comme en secret. Elle leur
préparait la nourriture, les vêtements,
et les incitait à continuer leur djihad
pour la libération de leur patrie.
Sur le lieu où Abou
Al-ader Al-Hosseyni tomba en martyre,
les occupants sionistes installèrent un
mémorial pour rappeler les bandits
sionistes tués par notre grand martyr. Y
sont aussi exposés un certain nombre de
leurs chars détruits par les combattants
palestiniens de l’époque, sur la route
d’Al-Qestal, à l’ouest de la ville
occupée d’Al-Quds.
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