Rapport
Al-Ayyach et la première cellule des
brigades d’Al-Qassam
CPI
Photo: CPI
Mardi 24 décembre 2013
Ramallah – CPI
En 26
ans seulement, le mouvement de la
résistance islamique Hamas a dépassé la
première arme, la pierre, pour avoir des
missiles qui arrivent à bombarder
Tel-Aviv, en passant par des bombes
explosives et des bombes humaines. Son
bras armé, les brigades d’Al-Qassam, dès
son début, avec sa première cellule
dirigée par le martyr Yahya Ayyach, a
ébranlé l’entité sioniste qui a commencé
à s’agit et à douter d’elle-même.
Cette première cellule a été
construite par Zaher Jabbarin, plus tard
captif puis libéré par la transaction
d’échange de prisonniers entre le Hamas
et les occupants sionistes. Une des
premières opérations a été celle de "Ramat
Afaal", conçue et dirigée par le martyr
Yahya Ayyach. Cette opération a cassé
les obstacles psychologiques chez
combattants et a ouvert la voie pour une
série d’opérations héroïques qui ont
volé le sommeil des yeux de l’occupation
sioniste.
La
belle époque
Le professeur en politique Abdou As-Sattar
Qassem parle de l’époque du martyr Yahya
Ayyach : c’était la belle époque pour la
résistance palestinienne. A cette
époque, la révolution palestinienne
faisait payer cher aux sionistes leur
occupation de la Palestine. Elle perdait
un ou deux de ses soldats ou colons
contre un seul martyr palestinien,
quasiment quotidiennement.
S’il n’y avait pas eu, selon Qassem,
les accords et la coordination de la
part du mouvement du Fatah avec
l’occupation, cette occupation aurait pu
se retirer de la Cisjordanie, comme cela
a été le cas de la bande de Gaza, sous
les frappes dures des cellules de la
résistance palestinienne conçues par le
martyr Yahya Ayyach.
Toutefois, Ayyach est toujours vivant
parmi nous, ses élèves continuent son
parcours, dit son père, fier.
Le
début
Zaher Jabbarine parle, à son tour, de
son travail avec le martyr Yahya Ayych.
Ce dernier fabriquait les obus de sa
propre poche. Il a eu l’idée de la
fabrication des obus en feuilletant l’Encyclopaedia
Britannica, à la bibliothèque de Dir Az-Zayt.
26 ans après le lancement du Hamas,
on trouve partout les empreintes du
martyr Yahya Ayyach, là où il y a des
luttes contre les occupants sionistes.
Leurs soldats ont toujours la peur au
ventre de voir un martyr se faire sauter
parmi eux.
Le 5 janvier 1996, Ayyach nous
quitte, il tombe en martyre. Les
généraux de l’armée de l’occupation
sioniste ont dit qu’il leur avait fait
tourner la tête, qu’il avait déplacé le
combat à l’intérieur même de l’Etat
sioniste.
Les
opérations d’Ayyach, les plus
importantes
En avril 1994, en réplique au
massacre de la sainte mosquée d’Al-Ibrahimi,
le martyr Raïd Zkarna se fait exploser
vers un car sioniste, tuant huit
sionistes et en blessant une trentaine.
En avril 1994, le martyr Ammar Amarna
se fait exploser, dans un car dans la
ville d’Al-Khadira, tuant 5 sionistes et
en blessant des dizaines.
En octobre de la même année, le
martyr Saleh Nezal se fait exploser dans
un car, dans la ville de Tel-Aviv, tuant
22 sionistes et en blessant une
quarantaine.
En décembre 1994, un policier, membre
des brigades d’Al-Qassam, se fait
exploser vers un véhicule militaire
sioniste, blessant 13 soldats.
En avril 1995, les mouvements du
Hamas et du Djihad Islamique mènent une
attaque commune contre des colons, dans
la bande de Gaza, tuant 7 colons, en
réplique à l’assassinat de cinq
Palestiniens.
En juillet 1995, un combattant, élève
de l’ingénieur martyr Yahya Ayyach se
fait exploser dans un car sioniste, vers
Tel-Aviv, tuant 6 sionistes et en
blessant 33 autres.
En août 1995, deux
opérations-martyres sont effectuées sous
l’égide d’Ayyach, tuant chaque fois cinq
sionistes et en blessant des dizaines.
Selon des sources sionistes,
l’ingénieur martyr Yahya Ayyach et ses
élèves ont tué 76 sionistes et en ont
blessé plus de quatre cents autres.
Notons enfin que l’importance de
l’œuvre de l’ingénieur Ayyach ne réside
pas seulement dans le nombre de
sionistes tués et blessés, mais surtout
dans le nombre d’élèves qu’il a laissés
derrière lui, ce que ses amis comme ses
ennemis confirment.
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