Rapport
Dans l’ancien bourg d’Al-Khalil,
la balle sioniste ôte la vie
palestinienne
CPI
Photo:
CPI
Dimanche 24 mai 2015
Al-Khalil – CPI
Le saint sanctuaire d’Al-Ibrahimi se
trouve dans ville d’Al-Khalil, au sud de
la Cisjordanie. Ses cours témoignent
toujours du massacre commis par
l’extrémiste Baruch Goldstein. Goldstein
avait en fait attaqué les fidèles de
l’aube pendant leur prosternation face
au Créateur. Les souffrances de la
ville, son ancien bourg, son saint
sanctuaire continuent. Les Palestiniens
sont tués ; les réalités sont
falsifiées, l’ancien bourg d’Al-Khalil
est anéanti sous l’injustice des colons
et des soldats de l’occupation sioniste.
Les souffrances
quotidiennes
Quotidiennement, les habitants de la
ville d’Al-Khalil, hommes, femmes,
enfants, garçons et filles, sont le
sujet d’agressions, de frappes, de
blessures et d’assassinats. Les
occupants sionistes trouvent toujours
des raisons, des allégations toutes
faites. Ils parlent toujours d’un
couteau et d’un outil contendant.
Mohammed Az-Zaghiyer est membre de
l’assemblée contre l’occupation. Il
explique à notre Centre Palestinien
d’Information (CPI) que les occupants
sionistes arrêtent des jeunes, en
prétextant de porter des objets
tranchants. Souvent, ces gens sont
arrêtés sur la route de leur retour du
marché. Il n’est pas étonnant,
remarque-t-il, de voir un homme, une
femme, une maîtresse de foyer portant un
couteau parmi ses affaires achetées au
marché.
Dans l’ancien bourg d’Al-Khalil,
moins d’un kilomètre carré, ajoute Az-Zaghiyer,
125 barrages militaires sionistes
interpellent les Palestiniens et les
arrêtent, sous prétexte d’avoir sur eux
un couteau, un objet tranchant. Les
soldats d’occupation savent bien que les
gens ne possèdent ces outils que pour
leurs affaires quotidiennes. Désormais,
tout ustensile ménager est un objet
suspect passible de prison.
Durant la seule année 2014, 327
Palestiniens dont des femmes ont été
arrêtés sur les barrages militaires dans
l’ancien bourg, sous le même prétexte,
confirme le militant. Toutes ces
restrictions ne visent qu’à étouffer la
population palestinienne et fermer la
zone du saint sanctuaire d’Al-Ibrahimi
et la rue Al-Chohadaa (les Martyrs).
Un silence douteux !
Dans la ville d’Al-Khalil, des
observateurs internationaux ont pour
mission d’être là pour enregistrer les
violations et les agressions pratiquées
par les occupants sionistes. Cependant,
ils ne font que donner une sorte de
légitimité à l’occupation ; pour cette
raison, la population préfère leur
départ.
Mohammed Abou Jahicha, député du
conseil législatif palestinien, est le
frère du martyr Mahmoud Abou Jahicha,
tué par les soldats de l’occupation
sioniste il y a peu de temps. Le député
dit que ce qui se passe dans la ville
d’Al-Khalil représente un crime
perpétuel à l’encontre des Palestiniens.
Cela fait plusieurs décennies, ces
observateurs sont là, la colonisation,
la terreur et les assassinats ne font
qu’augmenter, dans l’ancien bourg
d’Al-Khalil.
Tuer le peuple palestinien est une
culture chez les Israéliens, ajoute Abou
Jahicha. Les observateurs ne font pas
leur travail. Ils approuvent toujours la
version israélienne, dans cette région
prise en 1967 que la communauté
internationale considère toujours comme
territoires occupés. De plus, conclut le
député, ces territoires sont à
l’intérieur des frontières du futur Etat
palestinien promis à l’autorité de
Ramallah.
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