Rapport
Les corps des martyrs retenus par les
occupants :
double assassinat
CPI
Photo: CPI
Jeudi 23 juin 2016
Al-Quds occupée (Jérusalem) – CPI
Les occupants sionistes gardent
encore les corps de sept martyrs
palestiniens, privant ainsi leurs
familles de leur droit de les enterrer
et de faire leur deuil. C’est la
politique de punition collective
pratiquée contre les familles des
résistants palestiniens qui avaient mené
des opérations contre l’occupation
sioniste, depuis le début de l’Intifada
d'al-Quds, depuis le début d’octobre
2015.
La famille Thaïr Abou Ghazala,
à titre d’exemple, attend le corps de
son martyr, retenu depuis le 8 octobre
2015, le jour où il est tombé en
martyre, après l’exécution d’une
opération de résistance, dans la ville
de Tel Aviv.
Le cas de la famille de Bahaa
Alyan n’est pas meilleur. Le corps de
son fils Bahaa, 22 ans, est aussi retenu
depuis le jour où il avait mené une
opération vers la colonie d’Armoun
Hantsif, dans le village de Jabal al-Mokabber,
au sud-est de la ville d'al-Quds.
Les autorités de l’occupation
sioniste continuent également de retenir
le corps du martyr Abdou al-Mohsin
Hassouna, 21 ans, depuis 14 décembre
2015, depuis le jour où il a mené une
opération qui a blessé dix colons.
Elles continuent aussi à
retenir le corps du martyr Mohammed Abou
Khalef, 20 ans, tué par des soldats
sionistes, après en avoir blessé deux,
en face de Bab al-Amoud.
Les martyrs Abdou al-Malek Abou
Kharoub et Mohammed al-Kalouti ont tiré
sur des occupants sionistes, sans faire
de blessés, le 9 mars de cette année
2016. Depuis cette date, les occupants
sionistes ne délivrent pas leurs corps à
leurs familles.
Le corps du martyr Abdou
al-Hamid Abou Sarour, originaire de la
ville de Bethléem, en Cisjordanie, est
aussi retenu.
Procrastination
sioniste
Ossama ar-Rimawi, directeur du
centre d’al-Quds pour les aides
juridiqus, dit que occupants sionistes
continuent leur procrastination, sous
des prétextes des plus obscènes.
Pour livrer les corps des
martyrs, la police impose des conditions
inacceptables par leurs familles. Elle
exige que le lieu du cortège funèbre et
l’enterrement des corps soient limités
et donnés d’avance.
Le centre al-Quds continuent,
toutefois, ses contacts avec les
avocats, dans l’objectif de trouver des
solutions, dit Ossama ar-Rimawi.
Les familles ont le droit
d’enterrer les leurs, dans des lieux non
loin de leurs résidences, ajoute ar-Rimawi.
Pour sa part, l’avocat Mohammed
Alyan, porte-parole de la « Campagne
populaire » pour reprendre les corps des
martyrs, dit que le ministre israélien
de la sécurité a pris la décision de
faire une étude de la situation, cas par
cas, avant de livrer les corps.
La police israélienne,
ajoute-t-il, veut que les corps des
martyrs soient enterrés dans des
cimetières désignés par elle, pour que
tout soit sous son contrôle.
Remarquons enfin que la cour
suprême israélienne avait demandé de
livrer les corps des martyrs avant le
mois béni de Ramadan, mais la première
semaine du mois est passée sans que cela
ne soit fait. Les pères et les mères
palestiniens attendent toujours les
corps de leurs fils et la possibilité de
faire leur deuil.
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