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Rapport

La résistance des jeunes palestiniens,
par les tags, par les graffitis

CPI


Photo: CPI

Mardi 23 février 2016

Al-Quds occupé (Jérusalem) – CPI

La résistance du peuple palestinien et ses intifadas menés contre l’occupation sioniste, depuis des décennies, ont créé un nouveau mouvement reflétant l’humeur de la rue palestinienne, révolutionnaire.

La résistance culturelle en Palestine prend différentes formes, plus symboliques et plus créatives, des formes défiant l’occupation sioniste et sa force abusive utilisée contre un peuple qui ne veut que sa libération.

Les passants dans les rues et les ruelles des villes d’Al-Quds, de Ramallah, d’Al-Khalil, de Naplouse et d’autres villes palestiniennes, les tags et les graffitis attirent leur attention. Ils reflètent la situation politique, sécuritaire et même sociale de cette zone du monde.

Sous la couverture de la nuit

Les jeunes dessinent sur le mur et partent aussi rapidement qu’ils sont venus. C’est l’histoire de deux Palestiniens de la ville d'Al-Quds qui ne donnent pas leurs noms, question de sécurité. Ils disent que la bombe des couleurs est devenue leur arme pour résister contre l’occupation sioniste. Ils dessinent des images défiant l’occupation ou saluant les héros, les martyrs, les captifs de la patrie.

« Nous n’avons rien d’autre à faire pour vider notre sac, à part laisser nos écrits et nos dessins pour que les passants les voient et qu’ils restent dans leur esprits », disent-ils à l’agence Quds Presse.

Le graffiti est un art engagé, un art qui voudrait adresser des messages sociaux, politiques ou autres. Avec l’Intifada de la pierre, cet art a connu un essor. La Palestine a pris le premier rang dans cet art, dans toute la région. Son efficacité a exacerbé les occupants sionistes. Les occupants sionistes sont allés jusqu’à imposer des sanctions à ces artistes.

Ces artistes ont pu semer l’esprit de la résistance, le défi, l’endurance. Leurs phrases et dessins peuvent être simples, leurs effets peuvent cependant être très forts, très efficaces. Ils peuvent renforcer le moral des Palestiniens, disent les « artistes de rue ».

En l’an 2000, les occupants sionistes ont décidé de séparer la Cisjordanie de la ville d'Al-Quds et les territoires occupés en 1948. C’est en cette année aussi que l’art du graffiti a connu un fort décollage. Les artistes palestiniens et internationaux ont trouvé dans le mur de séparation discriminatoire un bon et large support pour leur art.

Des années de graffitis

L’artiste de rue Hamza Abou Ayach dit qu’il a commencé son art en 2002 ; il a réalisé plusieurs dessins sur les murs de toutes les villes de la Cisjordanie occupée. Il se montre fier de voir le public réagir avec ses dessins représentant la libération et l’union de tout un peuple contre l’ennemi.

Le graffiti travaille pour soutenir la lutte contre l’occupation. Les gens l’estiment beaucoup.

Dessiner sur le mur de la peur !

Abou Ayach souligne que les occupants sionistes ont peur de ces jeunes artistes. Durant la Première Intifada, ils les condamnaient à six mois de prison. En fait, quand tu vois une phrase tous les jours, elle laisse très certainement ses empruntes dans ton esprit, ajoute-t-il.

Mais tous les agissements des occupants sionistes ne peuvent persuader les jeunes palestiniens. Ils continuent leur résistance, surtout lorsqu’ils voient emprisonnés leurs pères, frères, cousins, proches, amis... Pourquoi alors avoir peur ?!

Le droit palestinien condamne à trois mois de prison les écritures sur les propriétés publiques. Mais quand ils mettent la main sur un jeune artiste écrivant des expressions nationales, les occupants sionistes trouvent des excuses, des chefs d’accusation, pour augmenter les condamnations.

Finalement, la dureté, la ténacité, la sauvagerie de l’occupation sioniste n’ont pu bloquer les jeunes palestiniens qui continuent à trouver les moyens, dont la culture, pour exprimer leur opposition aux politiques discriminatoires de l’occupation sioniste.

 

 

   

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Source: CPI
http://french.palinfo.com/...

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