Rapport
La colonie d’Ariel, un vrai cancer
empêchant l’expansion urbaine de Salfit
CPI
Photo: CPI
Vendredi 22 avril 2016
Salfit – CPI
Ariel est la deuxième plus
grande colonie installée par les
occupants sionistes sur les territoires
palestiniens de la Cisjordanie. Elle
fait partie de ces vingt-quatre colonies
sionistes qui étouffent la ville de Salfit, surtout de ses côtés nord et
ouest.
A titre d’exemple, l’autorité
de l’occupation sioniste avait interdit
aux bulldozers de la municipalité de
Salfit de continuer leurs travaux de
nivellement, dans la zone de la
carrière, au nord-ouest de la ville,
sous prétexte que la zone fait partie
des « terrains de l’Etat » et de la zone
C. Elles ont fermé la route avec des
gravats et du sable.
Les fermiers et leurs
terres
Le fermier Ahmed Abo ar-Rahim,
de la ville de Salfit, confirme au
correspondant de notre Centre
Palestinien d’Information (CPI) que
dix-huit hectares de son terrain sont
isolés par le mur de séparation
discriminatoire. Il n’est autorisé à y
entrer que pour des temps limités, une
autorisation accordée selon l’humeur et
le bon gré des autorités de l’occupation
sioniste.
A savoir que la colonie
sioniste d’Ariel a été construite en
1978, à la veille de la signature de
l’accord de Camp David entre l’Egypte et
"Israël", en commençant par le vol de
quelque cinquante hectares de terrains
du village de Marda, de la ville de
Salfit, et de la ville de Kifl Hares,
sans arrêter son expansion au détriment
de terrains palestiniens.
La construction du mur de
séparation discriminatoire et
l’expansion de la colonie d’Ariel des
côtés nord et ouest privent les
habitants de la ville de Salfit de leurs
terres fertiles, et la ville de son
droit d’expansion naturelle.
Des violations variées
L’organisation israélienne
B’Tselem confirme que les terrains de la
Cisjordanie classés C extorquent plus de
60% de la surface de la Cisjordanie. Sur
ces terrains, les Palestiniens sont
interdits de construire, à part dans des
cas très rares.
En plus de tout cela, les
occupants sionistes interdisent aux
Palestiniens de profiter de leurs
carrières.
Ariel, souffrance
perpétuelle
Les habitants de la ville de
Salfit souffrent de l’expansion d’Ariel,
la deuxième plus grande colonie, au
détriment de leurs terres agricoles. Les
habitants de la ville ne peuvent
atteindre leurs terres, les travailler
et les soigner, sans autorisation donnée
par l’autorité de l’occupation sioniste,
une autorisation qui est très compliqué
à avoir et très limitée par le temps.
Le chercheur Khaled Maali
explique au correspondant de notre
Centre Palestinien d’Information (CPI)
que l’expansion de la ville de Salfit
n’est désormais possible que de son côté
sud, et très peu de ses côtés est et
ouest, à cause de de l’expansion de la
colonie d’Ariel et à cause les divisions
faites par les accords d’Oslo.
Enfin, un rapport de
l’organisation internationale pour le
développement « OCHA » confirme que la
politique de « planification et division
des terrains » appliquée par les
autorités de l’occupation sioniste, en
Cisjordanie, empêche le développement
urbain, la construction d’habitations et
d’infrastructures, dans les complexes
résidentiels palestiniens de la zone
classée C.
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