Rapport
La bachelière Catherine défie
l’occupation
par sa réussite éclatante
CPI
Photo :
CPI
Vendredi 21 juillet 2017
Silfit – CPI
Mlle Catherine a
réussi son BAC et elle offre sa réussite
aux martyrs et aux captifs de la
Palestine. Avec sa moyenne de 98,9 sur
100, la bachelière Catherine Yacine est
la première sur son département de Silfit. C’est la joie de sa vie, le
sourire ne disparaît absolument pas de
ses lèvres, ni de celles de sa mère.
Elle ne cesse d’embrasser sa mère, elle
qui a un rôle vital dans sa réussite. L’esprit calme, la
confiance en soi et en Dieu, la
persévérance, la bonne planification, le
soutien familial sont les raisons
principales pour la bonne réussite, dit
Catherine, la première de sa filière
scientifique. Elle rêve de suivre des
études de médecine.
Elle est bien
consciente de l’occupation et sa
politique. Et elle en parle à un
correspondant de notre Centre
Palestinien d’Information :
« L’occupation
sioniste applique une politique
d’obscurantisme contre le peuple
palestinien. Moi, j’ai décidé de
contrarier cette politique et de
continuer mon éducation. C’est un défi à
l’occupation et sa politique. »
Catherine pense
fermement que la morale et le savoir
sont une arme et un moyen efficaces pour
libérer la patrie, surtout contre une
occupation armée de la science et de
l’industrie. La résistance ne se fera
pas par l’arme seulement, mais aussi par
la science, par la croyance religieuse,
par l’attachement au Livre de Dieu, par
la persévérance, par la volonté de
servir la patrie dans tous les domaines.
« Félicitations à
tous ceux qui avaient bien travaillé et
ont bien réussi. Chacun aura les
résultats de son travail. C’est le
premier pas vers la réussite, au service
de la patrie », dit-elle.
Elle parle de
comment se déroulait sa journée :
« J’assumais mes
devoirs religieux et familiaux, sans
faille. J’accomplissais ma prière de
l’aube et je récitais le saint Coran. Je
respectais le jeûne de façon normale.
Puis j’étudiais sans aucune tension. »
Elle continue de
parler de ces journées d’étude :
« La journée
d’étude était facile. Je commençais ma
journée de façon simple. J’étudiais sans
me fatiguer. Et lorsque je sentais un
peu de lassitude, je me reposais un peu,
je prenais une petite pause. Je
ressentais toujours qu’Allah le Tout
Puissant était avec moi dans toutes mes
démarches, mes démarches vers la
science. »
Catherine ne veut
oublier de remercier sa mère, la
directrice et les professeurs de son
école qui continuaient à l’aider à lui
donner tous les conseils dont elle avait
besoin.
En parlant des
enseignantes, elle affirme : « Certes
elles ont beaucoup donné, beaucoup
sacrifié pour notre réussite, pour que
nos efforts donnent leurs fruits. »
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