Rapport
Le secouriste Abou Athira
dessine un tableau humain en se
dépassant
CPI
Photo :
CPI
Samedi 21 avril 2018
Gaza – CPI
Sur les frontières de la bande de Gaza,
les occupants sionistes et leurs snipers
montrent leurs muscles et leur
arrogance, derrière leurs sacs de sable,
munis d’armes mortelles des plus
sophistiquées. Ils tirent leurs balles
réelles sur les manifestants
palestiniens pacifiques, des
manifestants qui ne portent pas d’arme,
sinon des pneus brûlés, quelques pierres
et quelques cris à gorge déployée. Les
occupants profitent du silence de mort
de cette présumée communauté
internationale pour faire parmi eux des
morts et des blessés. Pour leur part, les
secouristes palestiniens font fi de
toute cette arrogance et de leur propre
vie, pour aller sauver une vie, avec les
moyens du bord. Abdou ar-Razzaq en fait
partie.
Sauver une vie
En fait, le
secouriste Abdou ar-Razzaq a fait fi de
ses blessures pour aller sauver la vie
d’un blessé, le deuxième vendredi de la
« grande marche du retour », appelé le «
Vendredi de caoutchouc ».
Le correspondant de
notre Centre Palestinien d’Information
l’avait rencontré dans le camp du
retour, à l’est de la ville de Rafah.
Ce vendredi-là, les
occupants sionistes avaient décidé de
faire un maximum de dégâts parmi les
manifestants pacifiques. Il a senti une
chaleur anormale dans sa jambe droite,
avant de voir du sang en couler.
Sur la route vers
l’hôpital de campagne pour recevoir le
soin nécessaire, il a remarqué un homme
gravement blessé. Le secouriste a laissé
tomber sa propre blessure et son lit de
fortune pour aller sauver celui qui
semblait partir vers une mort évidente.
C’était un tableau
des plus humains, un tableau
inoubliable. La scène a eu lieu après
que les médecins avaient découvert une
balle dans la jambe du secouriste Abdou
ar-Razzaq.
Abdou ar-Razzaq est
un officier secouriste de la Croix-Rouge
palestinienne. Il portait les habits des
secouristes, mais les occupants
sionistes tirent sur tout le monde, sans
distinction.
Des scènes vivantes
Plusieurs scènes
vivantes ont été photographiées par la
caméra du correspondant de notre Centre
Palestinien d’Information. La caméra
rend inoubliables ces scènes montrant
les équipes médicales travaillant sans
relâche pour soigner les dizaines de
victimes du gaz lancé par les occupants
sionistes.
A noter que les
médias ont parlé de ces snipers de
l’occupation sioniste qui avaient visé,
à l’est du camp d’Al-Baridj, un
secouriste palestinien et l’avaient
directement touché dans la jambe.
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