Rapport
La première commémoration du départ
du
combattant cultivé Bacil al-A’raj
CPI
Photo :
CPI
Mercredi 21 mars 2018
Cisjordanie – CPI
Cela fait un an
depuis le départ, la tombée en martyre
du jeune militant A’raj. Il
s’est donné pour que la résistance
palestinienne reste. Il s’est donné pour
confirmer son point de vue. Bacil est parti
vers le ciel, vers le paradis, vers son
Seigneur. Bacil est parti après avoir
concrétisé ce qu’il pensait. Bacil
faisait de sa science et sa culture une
arme pour combattre l’occupation
sioniste, défiant la conspiration de
certains Palestiniens qui travaillent
contre leur patrie.
Un parcours
exceptionnel
Le martyr Bacil
al-A’raj est né en 1986, dans le village
de Waldja, dans le département de
Bethléem, au sud de la Cisjordanie. Il a
obtenu son diplôme en pharmacie, et il a
travaillé dans son domaine dans une
localité vers la ville al-Quds occupée.
Il était
pharmacien, mais il était surtout connu
pour être chercheur dans l’histoire
palestinienne. Il est aussi connu pour
sa vaste culture, culture consacrée à la
résistance contre l’occupation. Avec ses
écrits et ses articles, il appelait à la
résistance contre l’occupation sioniste.
Il appelait à boycotter l’occupation et
à faire face à la colonisation.
Mettre en document
les étapes de la révolution
palestinienne était son projet le plus
important. En fait, l’histoire de la
révolution palestinienne contre
l’occupation britannique puis
l’occupation sioniste est récoltée
oralement depuis les années trente.
Un périple vers le
martyre
Le chapitre de
l’histoire du martyr palestinien Bacil
al-A’raj avec les occupants israéliens
et leur poursuite n’est que le dernier
épisode de son parcours. Il avait
auparavant été persécuté et emprisonné
par les services de l’autorité de
Ramallah, pour ses excursions
culturelles et ses appels à boycotter
"Israël".
Ces services l’ont
arrêté pour deuxième fois, l’accusant de
préparer, avec certains de ses amis, une
opération militaire contre l’occupation.
En prison, il a mené une longue période
de grève de la faim.
En septembre 2016,
Bacil avait été libéré, mais les
occupants sionistes ont commencé à le
pourchasser.
Le 6 mars 2017,
Bacil al-A’raj a affronté une force
israélienne spéciale. Cette force avait
envahi une maison, dans la ville d’al-Bireh,
où s’était réfugié Bacil. Après deux
heures d’affrontement, ses munitions
terminées, il est finalement parti au
ciel.
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