Rapport
Un fauteuil roulant, témoin des crimes
sionistes !
CPI
Photo:
CPI
Mercredi 20 août 2014
Khan Younes – CPI
A l’entrée du village
de Khozaa, à l’est de la ville Khan
Younes, le fauteuil roulant de la
martyre, Ghadir Abou Ridjila, une jeune
Palestinienne de 18 ans, est resté pour
témoigner de ce que les forces sionistes
d'occupation ont perpétré et perpètrent
encore contre la bande de Gaza et ses
habitants. Cette jeune Palestinienne n’a
pu échapper aux obus qui pleuvaient sur
le village.
C’est après une nuit
de bombardements visant les maisons
civiles que la famille d’Abou Ridjila a
décidé de se sauver et de quitter Khozaa,
des centaines d’autres civils aussi.
Mais dès leur arrivée à l’entrée du
village, les forces sionistes
d'occupation les ont pris en cible, avec
leurs tanks, obus et balles,
directement. Des dizaines d’entre eux
ont été atteints et se sont précipités
pour retourner à leur village.
Le jeune Bilal Abou
Ridjila, 23 ans, poussait le fauteuil de
sa sœur invalide lorsque les
bombardements ont commencé à frapper
tout ce qui bouge et tout ce qui ne
bouge pas. Avec beaucoup de tristesse,
il se souvient de ce qui s’est passé.
« Je la poussais, sur
son fauteuil roulant. Nous nous sommes
faufilés entre les tanks et nous sommes
arrivés à l’entrée du village de Khozaa.
Mais là, les tanks nous ont directement
visés par leurs obus. J’ai été blessé
aux mains et aux pieds. Je ne sais pas
comment j’ai été transporté. Les gens
ont fui le lieu par centaines. Ghadir y
est restée toute seule sur son fauteuil,
ne sachant que faire », raconte Abou
Ridjila au correspondant de notre Centre
Palestinien d’Information (CPI).
Des
drapeaux blancs
Des centaines de gens
sont revenus, après des contacts avec la
Croix-Rouge, sous les obus. Mais
l’invalide est restée sur place.
« Nous avons contacté
la Croix-Rouge et les points de contacts
afin de l’atteindre. C’est deux jours
plus tard que nous avons su que les
forces sionistes d'occupation l’ont
visée par un obus de tank, pulvérisant
son faible corps », dit son frère.
Un
fauteuil roulant et les restes d’un
corps
Pour plusieurs jours,
son fauteuil roulant et les restes de
son corps sont restés là. C’est pendant
la trêve de vingt-quatre heures que ses
frères ont pu arriver jusqu’à elle.
Son frère Ghassan a
embrassé les restes de son corps et l’a
couvert. Il a fallu attendre deux heures
environ avant qu’ils arrivent et portent
le corps pour quelque deux kilomètres.
Puis une ambulance est arrivée pour la
transporter vers l’hôpital.
A l’endroit où sa
sœur invalide a perdu la vie, son frère
Ghassan a trouvé le corps du centenaire
Mostapha An-Nadja, 105 ans. Les forces
sionistes d'occupation avaient eu le
culot de tuer cet homme âgé qui fuyait
l’enfer des obus.
Finalement, tout
visiteur remarque encore le fauteuil
roulant sur l’entrée du village de
Khozaa. Ce fauteuil reste un bon témoin
de la barbarie de l’occupation sioniste,
de sa sauvagerie, de son terrorisme.
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