Rapport
La route vers l’école devenue « route de
la mort »
CPI
Photo: CPI
Jeudi 19 juin 2014
Al-Khalil – CPI
Des écoliers, encore
enfants, empruntent le chemin entre les
arbres, les arbustes et les sources
d’eau confisquées par les occupants
sionistes, afin d’arriver à leur école,
dans le village d’Al-Tawani, au sud de
la ville d’Al-Khalil, le village de la
dignité et de la résistance.
De partout, filles et
garçons ont choisi l’école mixte de ce
village tant aimé, bien qu’il souffre
des agissements des colons sionistes.
Ils défient toutes les difficultés, la
peur et la terreur.
Plus de vingt élèves,
filles et garçons, subissent la « route
de la mort », les conditions difficiles,
le manque de sécurité, les agressions de
l’occupation sioniste et ses colons.
Notre Centre
Palestinien d’Information (CPI) a
accompagné les écoliers et un certain
nombre de leurs instituteurs, sur leur
chemin de l’école vers leur maison, le
dernier jour de l’école.
Le problème, c’est
que nous n’avons pas de voitures, pour
ne pas subir les agressions des
occupants sionistes et de leurs colons
et leur armée. Nous vivions un état
permanent de terreur. « C’est une vie
humiliante », dit un instituteur.
La vie est dure pour
les élèves de l’école d’Al-Tawani. La
vie les a obligés à emprunter la « route
de la mort », dit Amjad Robï au
correspondant de notre Centre
Palestinien d’Information (CPI). Aucune
sécurité et aucun transport n’existent
sur cette longue route cassée. Les
Palestiniens sont le sujet des
agressions des colons sionistes protégés
par leur armée.
Saber Al-Hirini,
président du conseil des services de
l’est de Yatta, attire l’attention sur
le fait que les élèves habitent loin du
village et souffrent des agissements des
colons et des forces sionistes
d'occupation.
Sur le terrain de
cinquante hectares du village d’Al-Tawani
habitent environ six cent personnes.
Dans son école, plus de cent cinquante
élèves, filles et garçons, font leurs
études. Le village est convoité par les
occupants, car il n’est pas loin des
territoires occupés en 1948 et d’un
certain nombre de colons, comme Maoun et
Kermaël. Les occupants n’ont pas réussi
à fermer l’école, à chasser ses élèves
et ses instituteurs.
L’activiste Nabil
Younes dit que les écoliers habitant les
zones proches des territoires occupés en
1948 sont toujours le sujet d’agressions
à répétition de la part des colons
sionistes. Les enfants sont le sujet
d’attaques, de frappes et d’insultes.
Dans le village d’Al-Tawani,
les occupants sionistes mènent une
politique pour chasser les
Palestiniens : agressions, frappes,
arrestations, déracinements d’arbres,
poursuites d’élèves, quotidiennement. En
revanche, ils laissent le champ libre
aux colons sionistes pour pratiquer
toute sorte d’agressions contre les
écoliers.
Notons que les élèves
restent sans protection et que
l’histoire de la route de la mort va
vers l’inconnue.
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