Rapport
Le jeune Baraa et ses rêves enfermés
dans les geôles sionistes !
CPI
Photo: CPI
Lundi 18 juillet 2016
Naplouse – CPI
Le jeune homme Baraa Abou Dahir
a ramassé ses bagages et ses rêves, pour
revenir voir sa patrie et sa famille, le
cœur en joie, avant d’aller terminer ses
études, dans un pays européen. Il
voulait informer sa famille que son
voyage et ses préparations pour ses
études, en Turquie et en Jordanie,
étaient un succès.
Malheureusement, sa joie n’a
été que de courte durée. Il n’a pu même
mettre le pied sur la terre des
territoires palestiniens. C’est sur le
pont d’al-Karama, reliant la Cisjordanie
occupée à la Jordanie, que les forces de
l’occupation sioniste l’ont arrêté.
Le jeune palestinien Baraa a
vingt ans et de grands rêves. Il a une
forte créativité et une ambition bien
élevée. Ses qualités l’avaient poussé à
aller à l’étranger chercher un emploi et
une chance de terminer ses études et il
a eu cette chance.
Dr. Farid, conférencier à la
faculté des médias, est le père du
détenu Baraa. Il raconte au
correspondant de notre Centre
Palestinien d’Information (CPI) les
détails de la vie de son fils et des
souffrances subies dans les prisons de
l’occupation sioniste.
Son fils a été arrêté, dès son
arrivée d’un voyage de recherche
d’emploi et d’études, dit le père. Il
avait passé plusieurs mois en Jordanie
puis en Turquie pour trouver une chance
de continuer ses études universitaires
supérieures. Il était très content
d’avoir cette chance, il a été admis par
une université européenne et il voulait
saisir cette chance tant attendue.
Un état de santé
fragile
Les services des renseignements
de l’occupation sioniste ont arrêté son
fils sur le point d’al-Karama. Ils lui
ont fait subir des interrogations
musclées, dans le centre d’investigation
de Takfa, en le mettant dans une
position psychologique très difficile,
raconte le père.
Le problème, c’est que l’état
de santé de son fils ne peut supporter
tous ces agissements. En fait, son fils
était tombé d’une hauteur conséquente et
avait eu une grave hémorragie au
cerveau, une hémiplégie et des crises
nerveuses. Ces conséquences désastreuses
ne se sont allégées qu’après une très
longue série de soin en Grande-Bretagne.
Le jeune Baraa, ajoute le père,
a une bonne capacité et une grande
passion dans le design 3D assisté par
ordinateur. Après ses études
universitaires comme ingénieur, il s’est
beaucoup entraîné et est devenu un as
dans le domaine. C’est dans ce même
domaine qu’il cherchait un emploi et des
études.
Source de lumière et de
bonheur
Baraa, en dépit de sa santé
fragile, est une source de bonheur pour
toute sa famille, tout son entourage,
dit son père. Baraa est très aimable et
aime beaucoup rigoler et dessiner le
sourire sur toutes les lèvres qui
l’entourent. Et tout différend avec un
membre de sa famille se termine toujours
par un sourire.
Le père a peur pour son fils et
dit : « Barra est un jeune pacifique. Il
n’a pas l’habitude de faire face à de
tels agissements, à l’occupation, à la
détention. Lui est un mauvais coup la
détention dans un centre d’investigation
de très mauvaise réputation. J’ai peur
pour son état psychique et nerveux. »
Baraa a pour projet d’aller
vers un Etat européen, dans les mois à
venir, pour faire son master, ayant été
admis, dévoile son père. Mais cette
détention a brisé Baraa et son rêve,
tant cher à son cœur et tant important
pour son avenir.
Les
rapports du CPI
Les dernières mises à jour
|