Rapport
La salle de prière al-Marwani dans
la ligne de mire sioniste
CPI
Photo: CPI
Samedi 17 septembre 2016
Al-Quds occupée (Jérusalem) – CPI
Récemment, les forces de
l’occupation sioniste, accompagnées par
des fonctionnaires de l’autorité
sioniste du patrimoine, ont envahi la
salle de prière d’al-Marwani, au côté
sud-est de la sainte mosquée d’al-Aqsa.
Ils ont pris en photo certains de ses
coins. Certains responsables
palestiniens se montrent très
sceptiques. Ils craignent que ces
visites et ces photos fassent partie de
plans visant la salle et toute la
mosquée.
Le Bureau des legs islamiques a
sonné l’alarme du danger, dans un
communiqué. Ces agissements
n’apporteront que plus de tension, dans
la sainte mosquée d’al-Aqsa. C’est
agissements viennent à l’encontre de
l’état de statu quo respecté depuis
assez longtemps.
Ingérence et rumeurs
Les occupants sionistes
prétendent que leur entrée dans la salle
d’al-Marwani aurait été pour vérifier
les fissures parues dans cinq positions
du plafond. Mais ces justifications ne
peuvent convaincre les Palestiniens.
En fait, il n’y a aucune
nouvelle fissure, confirme Omer al-Kaswani,
directeur de la sainte mosquée d’al-Aqsa.
Ces allégations ne sont là que pour
répandre des rumeurs et pour donner
l’impression que la salle d’al-Marwani
serait insalubre et qu’elle ne serait
plus capable de recevoir les fidèles,
une étape avant sa fermeture !
En tout cas, ce ne sont pas aux
occupants sionistes de s’occuper des
salles des Musulmans. C’est le travail
de la commission de restauration de la
mosquée, confirme cheikh Omer al-Kaswani.
Les occupants voudraient mettre la main
sur la mosquée d’al-Aqsa et changer le
statu quo.
Mettre des bâtons dans
les roues
Al-Kaswani souligne que les
occupants sionistes ont déjà interdit la
restauration de quelque 27 projets pour
restaurer la mosquée d’al-Aqsa, sur tous
les niveaux, l’eau et l’électricité
comprises. Les responsables de la
Mosquée ont informé le ministère
jordanien des affaires religieuses des
agissements sionistes et leur ingérence
dans les affaires de la Mosquée.
Creusement continuel
Pour sa part, le chercheur en
histoire Ihab al-Jallad attire
l’attention sur les creusements
israéliens en dessous de la salle d’al-Marwani
et en dessous de certaines portes. Ces
creusements menacent cette salle
historique, appartenant à l’époque
omeyyade, restaurée à l’époque fatimide.
Il note que les Croisés ont
utilisé la salle al-Marwani comme écurie
pour leurs chevaux, sous le nom de
l’écurie de Salomon.
Les années
quatre-vingt-dix
Avant 1996, confirme Ihab al-Jallad,
la salle al-Marwani était en terre. Les
occupants sionistes répandaient des
rumeurs prétendant que son côté sud-est
allait tomber, dans l’intention
d’empêcher les gens d’y entrer et le
bureau des legs de la restaurer.
Cependant, le Mouvement Islamique,
dirigé par le cheikh Raïd Salah, l’a
restaurée, carrelée et ouverte pour
recevoir les fidèles, pendant une
semaine seulement.
Empêcher la restauration de la
salle al-Marwani porte un grand danger,
souligne al-Jallad. En fait, la salle a
besoin de travaux, après chaque hiver,
étant exposée aux eaux pluviales. Cet
empêchement lui a déjà causé beaucoup de
problèmes. Les legs se sont trouvés
obligés de mettre un appui en fer pour
soutenir la colonne de la zone centrale.
Notons enfin que la salle de
prière d’al-Marwani est d’environ 0,4
hectare. Elle peut contenir cinq mille
fidèles.
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