Rapport
La vie entre « des murs »,
ce que Liberman prépare pour la
Cisjordanie
CPI
Photo :
CPI
Jeudi 17 août 2017
Al-Quds (Jérusalem) occupée –
CPI
Les occupants sionistes essaient, par
tous les moyens, militaires et autres,
de rétrécir l’existence palestinienne,
au profit de la propagation sioniste
dans les villes et les départements
palestiniens de la Cisjordanie et les
territoires palestiniens occupés en
1948. Le
ministre de l’armée de l’occupation
sioniste Avigdor Liberman prépare un
plan pour emprisonner les Palestiniens
derrière le mur de séparation
discriminatoire, le tiers de la
superficie des zones occupés et dans
quelques zones du nord et du sud de la
Cisjordanie.
Selon le plan de
Liberman, la région commencera de la
zone d’Aïn Jadi au sud jusqu’aux aborsd
d’Ariha. Et du complexe colonial de
Ghosh Atsion, au nord de la ville
d’al-Khalil, jusqu’à l’ouest de Bethléem
et à l’ouest de Ramallah.
Ce plan colonial
représente un élargissement du plan
sécuritaire d’Alon suggéré dans les
années soixante-dix du siècle dernier
destiné à confiner les Palestiniens en
Cisjordanie entre deux lignes parallèles
à l’est et l’ouest de la Cisjordanie, à
dix kilomètres de la Ligne verte et dix
kilomètres des frontières jordaniennes.
Cependant, les
colons refusent ce plan, bien qu’il soit
très abusif et injuste. Le parti de Beit
Juif refuse catégoriquement une
délimitation définitive des frontières
d’"Israël". Ce parti fait tout pour
attirer les voix des colons. Il voudrait
annexer toute la Cisjordanie, les zones
C en première étape.
L’expert Khalil at-Tofkaji,
président du bureau des cartes de la
Maison de l’Orient, tire la sonnette
d’alarme sur ce plan de Liberman qui va
prendre plus de 30% de la Cisjordanie.
Il confirme que la vallée du Jordain
fait plus de 30% de la Cisjordanie.
Les objectifs du
plan
At-Tofkaji souligne
que le plan de Liberman voudrait
profiter de la situation palestinienne
et arabe actuelle, sous prétexte que les
dangers entourent "Israël".
En parlant au
correspondant de notre Centre
Palestinien d’Information, at-Tofkaji
déclare que le plan n’a rien à voir avec
la sécurité, mais qu’il concerne surtout
l’économie, l’eau et l’expansion
coloniale.
Déjà, un mur vers
le complexe colonial de Gosh Atsion
commence à montrer la tête, selon le
plan « la Grande Jérusalem » qui
annexera de larges terrains
palestiniens. La mer prendra des
terrains du département de Ramallah
jusqu’à Tulkarem. Et Qalqilia sera
encerclée de trois côtés.
Le danger et les
lieux saints
Le danger s’avère
surtout dans la ville d’al-Quds où les
colonies sionistes dévorent les terrains
palestiniens. Les frontières de la
colonie Ma‘aleh Adomim atteindront la
Mer Morte, ce qui coupera la Cisjordanie
en deux, ainsi que le complexe de Gosh
Atsion.
Menacer la Jordanie
comme la Palestine
Le mur sioniste
dans la vallée du Jourdain a pour but
d’attaquer le projet économique
palestino-jordanien du « Portail d’Ariha
». Les sionistes avancent le prétexte de
ne pas vouloir voir les réfugiés
palestiniens venir en Palestine, qui
constitueront un danger démographique.
La construction du
mur de séparation discriminatoire du
côté oriental sera finalement une vraie
délimitation des frontières
palestiniennes. Un mur a déjà délimité
les frontières à l’ouest.
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