Rapport
La municipalité de Silfit : innombrables
besoins
et grand espoir pour un avenir
meilleur
CPI
Photo :
CPI
Mercredi 17 mai 2017
Silfit – CPI
Elle occupe une
position stratégique et sensible, la
ville de ur un vaste lac d’eau
souterraine. Mais ce sont ces quelque 25
colonies sionistes abusivement
installées sur ses terrains qui
profitent plutôt de ces eaux. En 2016, le nombre
d’habitants de la ville de Silfit, qui
se trouve entre les villes de Ramallah
et Naplouse, était un peu inférieur à
onze mille personnes.
L’activité
économique essentielle de la ville est
l’agriculture, représentant 30% des
activités. Puis 20% des travailleurs
sont fonctionnaires, selon les données
du bureau central palestinien des
statistiques.
Le problème de
l’eau
L’eau potable
constitue un vrai problème pour la ville
de Silfit. Les occupants sionistes ont
l’habitude de la couper durant l’été et
pendant le mois béni de Ramadan. Pour
cette raison, le président de sa
municipalité appelle à l’acquisition de
réservoirs d’eau supplémentaires, bien
que la ville et ses villages se trouvent
sur la plus grande réserve d’eau de
toute la Palestine historique.
Besoins et
politique
La municipalité de
Silfit souffre d’innombrables problèmes,
des problèmes accumulés durant les
précédents conseils municipaux.
Innombrables sont les services mal
présentés par cette municipalité,
souligne Nasser Abdou al-Hadi, ancien
directeur des relations publiques de la
municipalité.
Pour ce qui est des
infrastructures, la ville de Silfit a
besoin de nouvelles routes, estimées à
soixante kilomètres, de restaurer le
réseau d’eau, qui est de l’ordre de deux
kilomètres, et d’y ajouter deux
kilomètres supplémentaires.
La ville a aussi
besoin d’un nouveau réseau d’eau, de
restaurer certains puits et sources
d’eau souterraine, de construire un
grand réservoir d’eau, d’un réseau
d’eaux usées, d’élargir le réseau
électricité, de bennes à ordures, ainsi
que d’une déchèterie.
Concernant la
santé, la ville de Silfit a besoin de
centres et de cabinets médicaux
nouveaux, de restaurer les centres
existants, de se procurer des
équipements médicaux, voyant le nombre
d’habitants en augmentation, de
développer l’hôpital Yasser Arafat, au
sud de la ville, d’y ajouter des
divisions inexistantes.
Et en ce qui
concerne l’éducation, la ville de Silfit
a besoin de restaurer les écoles
existantes et d’en ajouter de nouvelles.
Et le domaine
agricole a besoin de terrains restaurés,
de puits, de hangars pour le bétail, et
cela représente un besoin urgent.
Quant au problème
de l’eau, l’agriculteur Ahmed Abdallah
dit que la municipalité de Silfit avait
tenté de creuser des puits artésiens,
afin de résoudre le problème de l’eau,
mais les autorités de l’occupation
sioniste l’ont interdit. Le manque d’eau
a empêché beaucoup d’agriculteurs de
travailler leurs terres durant l’été.
Cependant, la colonie Ariel pompe toute
l’eau de Silfit.
Silfit souffre de
services mal entretenus. Dans ces
conditions, les habitants de la ville
vont finalement élire, le 13 mai, dans
les élections municipales, des candidats
qu’ils espèrent capables de trouver des
solutions, loin de toute implication
partisane.
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