Rapport
Les occupants sionistes extorquent
même la pierre palestinienne
CPI
Photo:
CPI
Dimanche17 mai 2015
Silfit – CPI
Le département de uffre
toujours des colons sionistes, de leurs
agissements, de leurs vols. Les colons
sionistes continuent à piller les
ressources et les richesses naturelles
jusqu’à l’épuisement, en plein jour et
dans une parfaite impunité.
La terre et la pierre de Silfit sont
extorquées en plein jour. Elles sont
prises et utilisées dans la construction
des usines géantes et des routes
déviatrices servant les colonies
sionistes.
Il n’est pas difficile de remarquer
ces vols, à l’œil nu. Il suffit qu’on
parcoure les villages et les localités
du département de Silfit pour voir les
tas géants de pierres et de terre près
des vingt-quatre colonies qui entourent
le département et ses villages.
Les colons sionistes prennent la
pierre et la terre palestiniennes comme
ils veulent et selon le besoin de leurs
colonies. Ils en volent comme ils
veulent, protégés par les forces
sionistes d'occupation. Ces forces
protègent les colons et leurs vols et
empêchent les Palestiniens de
s’approcher de leurs propres biens.
Le Palestinien Moussa Qassoul,
secrétaire à la municipalité du village
de Kefr Ad-Dik, remarque que sa terre
est épuisée tous les jours, ainsi que la
plupart des territoires du village, vers
la colonie de Lichm. Il remarque aussi
que les colons sionistes mettent la main
sur les ressources naturelles
palestiniennes, ressources utilisées
pour renforcer un autre vol : la
colonisation.
Les bulldozers de l’occupation
sioniste entassent les pierres, les
cailloux et la terre dans la zone
orientale de la colonie de Lichem. Puis
ils sont cassés pour être utilisés dans
les fabriques de béton, dans la
construction des départements coloniaux,
dans la construction des colonies.
Tous ces agissements sionistes
changeront les aspects du département de
Silfit connu pour ses oliviers et pour
la beauté de sa nature.
Mahmoud Hassan, du département de
Silfit, confirme que les habitants de la
colonie sioniste d’Ariel ont volé de
grandes quantités de la terre de la
vallée d’Abdou Ar-Rahman, au nord du
département, pour les mettre dans leurs
jardins.
Selon des sources du département de
Silfit, les territoires, dont les
pierres et la terre sont extorquées, ont
été annexés depuis plusieurs années. Ces
territoires se trouvent dans zone
appelée « C ».
Le chercheur Khaled Maali souligne
que les colons sionistes volent les
pierres et les cassent dans des machines
fixes ou ambulantes installées dans ces
zones « C ». Ces zones ont été appelés
« C »selon l’accord d’Oslo et sont sous
l’administration sioniste.
Les entreprises privées sionistes
volent les pierres et la terre
palestiniennes, dit Maali, pour les
utiliser dans la construction des
colonies sionistes ou pour les vendre à
l’intérieur des territoires occupés en
1948. C’est une affaire interdite par le
droit international
L’article 55 de l’annexe du quatrième
traité de La Haye, souligne Maali,
interdit à toute force occupante de
toucher les ressources naturelles des
territoires occupés.
L’organisation israélienne Yesh Din
(La loi existe), défendant les droits de
l’homme, confirme cette interdiction.
Elle ajoute que de telles actions
viennent à l’encontre des droits
concernant l’occupation et des droits de
l’homme.
Disons enfin que l’Etat d’occupation
fait fi de toutes les lois
internationales ; il continue ses
agissements et ses politiques coloniales
injustes pratiquées à l’encontre des
Palestiniens et leur terre.
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