Rapport
Le sniper de Hébron, le spectre des
soldats sionistes
CPI
Photo:
CPI
Lundi 16 novembre 2015
Al-Khalil – CPI
L’actuelle Intifada d’Al-Quds est
notamment connue pour ses opérations
faites à l’aide de couteaux et ou de
voitures. Le retour du « sniper de
Hébron (Al-Khalil) » renforce l’Intifada
et devient le spectre de l’armée de
l’occupation sioniste.
L’armée de l’occupation sioniste et
son service de renseignements Shabak se
sont trouvés obligés de mentir et de
prétendre que le sniper n’aurait été
qu’un adolescent de seize ans, qu’il a
été détenu, pour baisser d’un cran la
peur chez les soldats.
Une menace permanente
Le site hébreu Walla a noté que
l’armée de l’occupation sioniste et le
service du Shabak sont face à un vrai
dilemme. Ils n’arrivent pas à trouver
une solution au problème du « sniper de
Hébron » qui hante les soldats de la
brigade sioniste Givati.
Le niveau de menace de ce sniper est
à son plus haut degré, dit un soldat.
Tout soldat à l’extérieur de son
véhicule lui est une cible facile.
L’opération qui a tué un soldat
israélien récemment a fait revivre des
souvenirs douloureux, dans cette ville
palestinienne qui préoccupe l’esprit des
soldats sionistes avec ses opérations de
résistance.
Le retour du sniper
Poignarder et heurter les occupants
sionistes, partout en Cisjordanie et
dans la ville d'Al-Quds occupées, sont
devenus des opérations quotidiennes, au
cours de ces dernières semaines. Puis
les balles du sniper ont atteint deux
colons sionistes, vers le saint
sanctuaire d’Al-Ibrahimi. Quelques
instants plus tard, le feu a tué un
soldat sioniste.
Le site hébreu Walla a reflété la
peur de l’armée de l’occupation
sioniste. Le sniper étant toujours
libre, la mort attend tous les soldats
de l’occupation sioniste.
« Nous sommes menacés de façon
permanente, dit un soldat. Nous devons
changer notre routine quotidienne. Nous
ne devons pas être découverts et
exposés. Nous devons être en mouvement
permanent, car dès que tu t’arrêtes, tu
seras découvert et tu deviens une cible
facile. »
Il ajoute : « Je ne connais pas
l’histoire du soldat Ghal Koby, nos
chefs nous en ont parlé et ont dit
comment il avait été tué en 2013 par un
sniper palestinien au centre de la ville
d’Al-Khalil. Nous n’avons pas trop de
choix. Soit nous restons vers les murs
des bâtiments, afin que nous ne soyons
pas exposés aux feux de l’ennemi, dans
les rues. Soit tu tournes la tête dans
toutes les directions. Soit tu pries
pour que la balle du sniper troue ton
casque et non ta tête. »
Le « sniper de Hébron » avait tiré
une seule balle qui avait traversé le
cou du soldat Ghal Koby ; quelques
minutes plus tard, il a quitté la vie.
De cette époque-là, le terme « sniper
de Hébron » ne cesse de hanter les
sionistes et leurs experts. En fait, le
sniper tire de sorte que la douille de
sa balle ne reste sur le lieu de
l’opération, privant ainsi les
enquêteurs d’une pièce guidant vers
l’arme utilisée.
Préoccupations en
attente
Des officiers de la brigade Golani
disent au site hébreu Walla que le
sniper palestinien pourra venir de
n’importe quel côté. Et les Israéliens
devront travailler du côté où la balle
est partie et pratiquer de grandes
pressions sur les Palestiniens.
Nous devons rester toujours ici,
ajoute-t-il : « Tout le monde sait que
si nous n’avions pas été ici, les colons
auraient immédiatement été kidnappés ».
Le site hébreu Walla résume enfin que
l’armée de l’occupation sioniste
enregistre de jour en jour son
incapacité à résoudre cette énigme. La
direction de la division de la
Cisjordanie devra alors mener une guerre
de cerveaux, mais elle ne sait pas
contre qui, car les résistants ne se
présentent pas comme tels et les soldats
de l’occupation israélienne n’ont aucun
lieu sûr où ils peuvent se cacher des
balles du sniper.
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