Rapport
La deuxième commémoration de
l’agression sioniste de 2014
CPI
Photo: CPI
Samedi 16 juillet 2016
Toute la machine de guerre
colossale a été utilisée par les
occupants sionistes pour attaquer la
bande de Gaza, durant l’été 2014. Les
résultats ont été bien maigres, constate
un rapport diffusé par le « contrôleur
de l’Etat (israélien) ». Les
actions héroïques de la résistance
palestinienne, avec ses moyens du bord,
restent cependant une énigme.
Par son agression, l’entité
sioniste voulait raser la résistance
palestinienne. Partout cependant les
résistants palestiniens l’attendaient,
sur la terre, sous la terre et dans la
mer. Ils ont transformé leur agression
et leur armée en un tas de « Asfil al-Makoul
(Paille mâchée) », nom donné par les
Palestiniens à cette guerre absurde.
Leurs opérations se sont variées et
leurs roquettes sont arrivées jusqu’à
Tel-Aviv, sans parler de l’opération « Zakim »
qui a mis la réputation de l’armée
invincible, l’armée israélienne, en
berne.
« Asfil al-Makoul » était une
défaite cuisante, reconnaissent les
chefs de l’entité sioniste, sur tous les
niveaux, militaire, politique,
économique, social, psychologique et on
en passe.
« Nous avons perdu un combat
stratégique, face à la bande de Gaza »,
pensent des responsables israéliens.
« Le chef du gouvernement
israélien Benyamin Netanyahou a eu un
échec cuisant à Gaza », a remarqué Dghan,
l’ancien directeur du Mossad israélien.
A remarquer que l’agression a
causé la mort d’environ 2200
Palestiniens. Soixante familles ont été
totalement anéanties. 11150 Palestiniens
ont été blessés. Ont aussi été
endommagés quelque 50 mille maisons,
bureaux publics, mosquées, églises,
cimetières, centres médicaux, écoles,
centrales électriques…
Selon des communiqués officiels
israéliens, l’entité sioniste a perdu 64
militaires et trois civils ; le nombre
donné par les brigades d’al-Qassam est
tout autre : 161 officiers et soldats
sionistes y ont péri. On n’a pas encore
de chiffre exact des militaires
israéliens tombés dans la captivité.
La guerre qui s’est étendue sur
51 jours a connu plusieurs tournants
dont certains sont très marquants.
A titre d’exemple, le 8 juillet
2014, les brigades d’al-Qassam ont pu
faire exploser un tunnel en dessous du
point militaire sioniste de Karam Abou
Salem, laissant plusieurs morts et
blessés parmi les soldats israéliens.
Le jour même, une unité
d’hommes-grenouilles des brigades d’al-Qassam
a envahi le site militaire de Zékim,
faisant de grandes pertes, faisant
exploser un tank Merkava.
Puis pour la première fois, les
villes de Haïfa, Tel-Aviv, Jérusalem,
Ashdod ont reçu les roquettes des
brigades d’al-Qassam.
Le lendemain, c’étaient la
ville d’al-Khadira, cent kilomètres au
loin de la bande de Gaza, l’aéroport de
Nivatim, soixante kilomètres plus loin,
et la ville de Dimona qui ont reçu les
roquettes de la résistance. Le
surlendemain, c’était le tour de
l’aéroport de Ben Gourion.
Et peu après l’invasion
israélienne de la bande de Gaza, le 19
juillet, les brigades d’al-Qassam ont
tué onze soldats israéliens.
Le lendemain, trente soldats
sionistes ont été liquidés par les
combattants des brigades d’al-Qassam.
Le 25 juillet est marqué par
les feux des brigades d’al-Qassam qui
ont atteint un avion israélien F15 et
par la mort de dix soldats israéliens.
Et ce ne sont que des exemples.
La résistance a fait beaucoup de dégâts
à cette armée israélienne, une des plus
puissantes du monde. Enervée, cette
armée s’en est prise aux civils, hommes,
femmes, enfants, écoles, bâtiments
publics et privés, mosquées… Le 28
juillet, en dépit de toute la barbarie
sioniste, les dégâts qui touchaient tous
les aspects de la vie de la bande de
Gaza, les Palestiniens ont défié la
machine de guerre de l’occupation
sioniste et ses bombardiers qui
survolaient le ciel de la bande de Gaza,
et ont accompli la prière de la fête de
la fin du mois béni de Ramadan (Aïd al-Fitr),
partout dans la Bande.
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