Des centaines
d’entre nous ont participé à une fête de
la résistance à Nabi Saleh hier
(vendredi), même si les forces
d’apartheid ont bloqué les entrées du
village. Nous avons rendu visite aux
blessés, et nous nous sommes réunis avec
les familles des kidnappés et des
assassinés.
L’armée nous a
attaqués avec un barrage de gaz
lacrymogènes empoisonnés.
Un autre jeune de
la famille Tamimi a été kidnappé par le
régime d’apartheid chez lui à Nabi
Saleh. Mohammed a 19 ans, il est le
cousin d’Ahed, qui est toujours détenue
dans les prisons israéliennes.
Ci-dessous une
vidéo qui résume le calvaire de Nabi
Saleh et de la famille Tamimi.
Et deux autres
jeunes ont été assassinés par la même
armée terroriste, le 11 janvier : Amir
Abd al-Hamid Abu Musaed, 16 ans, à l’est
du camp al-Bureij, au centre de la Bande
de Gaza,
et Ali Qadous, 16
ans, du village d’Irak Burin, près de
Naplouse.
Le Comité central
de l’OLP, composé de dirigeants âgés
cooptés, se réunit aujourd’hui
(dimanche) à al-Muqataa de Ramallah à
18h. Des militants ont appelé à une
manifestation commençant à 17h Place
Manara, pour marcher vers la Muqataa.
Ils ont demandé que les manifestants
viennent avec des drapeaux palestiniens
et des pancartes demandant à l’Autorité
palestinienne de Mahmoud Abbas de mettre
fin à cette farce, de mettre
immédiatement en œuvre les accords de
réconciliation et de revenir à une OLP
représentative, avec toutes les factions
palestiniennes et d’en finir avec toute
coopération sécuritaire avec les
occupants. En d’autres termes de revenir
à une véritable OLP (Organisation de
libération de la Palestine.
Rejoignez-nous
dimanche à 17h Place Manara avec des
pancartes et des drapeaux. Que nous
soyons 10 ou 10.000, c’est important.
Les informations
finissent par passer et les sionistes
paniquent. Ils essaient d’étouffer la
liberté de parole par des lois en «
Israël » et dans les pays occidentaux où
le lobby sioniste s’active à saboter
l’intérêt des peuples pour un intérêt
particulier.
- 'There is no
justice in Israël — it’s always
postponed' (« Il n’y a pas de justice en
Israël, elle est toujours reportée »).
La famille Nawara espérait entendre la
condamnation du soldat israélien qui a
tué son fils Nadeem le 15 mai 2014. Au
lieu de cela, ils ont été obligés de
rester assis tranquillement pendant que
l’avocat du soldat expliquait que ce
n’est pas son client, le coupable d’un
crime, mais Nadeem.
Restons humains
Mazin Qumsiyeh
Un bédouin dans le
cyperespace, un villageois chez lui
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