Rapport
Des chiens policiers sionistes
pour inspection et torture !
CPI
Photo: CPI
Mercredi 15 juin 2016
An-Nassira (Nazareth) – CPI
Pour mater et torturer les
Palestiniens, les sionistes ont recours
à toutes les armes possibles, la liste
est longue. Les chiens policiers en font
partie. Ils en ont désormais une unité
spéciale, à l’intérieur de l’armée de
l’occupation. L’unité ne cesse ses
entrainements pour perfectionner ses
interventions d’inspection et ses
tortures.
Notre Centre Palestinien
d’Information (CPI) a observé un
article, publié par la deuxième chaîne
israélienne, sous le titre « Les
combattantes de l’unité "la morsure"
envahit le souk de Mahni Yehuda », dans
la ville d'al-Quds ». En effet, les
unités spéciales de l’armée de
l’occupation concentrent leurs
entraînements dans des climats
semblables, à plusieurs égards, aux
villes et villages palestiniens, afin de
briser la peur de leurs soldats.
Copier la réalité du
terrain
La vice-chef de ladite unité
dit : « L’unité mène un exercice
nocturne dans le souk Mahni Yehuda, pour
chercher des armes, dans des ruelles
étroites, pour inspecter les gens et
contrôler leurs mouvements, une scène
parfaite pour les opérations de l’armée
en Cisjordanie ».
Le souk Mehni Yehuda est devenu
un vrai champ de bataille, nocturne. Et
dans les ruelles étroites de ce souk,
l’unité combattante du « Bouclier » et
l’unité de « la morsure » travaillent
main dans la main pour trouver des armes
cachées. C’est un exercice désormais
quotidien, dit-elle.
Cet officier du bataillon de
protection confirme que ces
entraînements se produisent dans un
climat semblable aux scènes réelles,
avec tous les obstacles tels les
mouvements des gens, la lumière, le
noir. Les chiens policiers sont
entraînés pour travailler dans de telles
atmosphères.
A noter que des institutions
juridiques constatent une montée
remarquable de l’utilisation des chiens
policiers pendant les assauts donnés aux
maisons palestiniennes, pendant les
poursuites des jeunes palestiniens,
pendant l’inspection des voitures
palestiniennes. Cela reflète la peur
dans laquelle vit l’occupation sioniste.
Le combattant et le
chien
Un lieutenant de l’unité des
chiens confirme que son unité est
spécialisée dans la lutte contre les
résistants palestiniens et dans la
recherche. C’est un travail quotidien
pour ramasser des enseignements sur les
groupes qui ont l’intention de pratiquer
des opérations, pour découvrir aussi les
armes qui pourraient constituer un
danger pour la sécurité nationale
israélienne.
C’est un travail commun entre
le combattant et le chien, dans les
quartiers et les ruelles, pour s’assurer
que la scène d’opération est propre.
Torture, contre le
droit international
Un rapport publié par
l’Observatoire euro-méditerranéen pour
les droits de l’homme a déjà attiré
l’attention sur l’utilisation, par les
soldats de l’armée de l’occupation, de
chiens policiers, durant l’arrestation
de civils palestiniens dont des enfants,
en Cisjordanie.
L’observatoire remarque combien
les chiens causent la terreur au sein
des enfants et combien cela vient à
l’encontre du droit international.
En effet, l’utilisation des
chiens dans l’arrestation des civils et
des enfants est une sorte de torture,
interdite par le droit international, en
particulier la quatrième convention de
Genève de 1949 et le traité contre la
torture de 1984.
Finalement, l’Observatoire
euro-méditerranéen appelle l’UNICEF à
réagir et assumer son rôle et protéger
les enfants palestiniens, à pratiquer
toutes les pressions possibles sur le
gouvernement sioniste afin de freiner
cette politique inhumaine.
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