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Rapport

La clinique al-Baridj sans services,
52 mille personnes sans soin !

CPI


Photo: CPI

Dimanche 14 août 2016

Gaza – CPI

Le ministre palestinien de la santé avait stoppé ses services dans l’unique clinique du camp d’al-Baridj. Tout le monde en parle. Toutes les assemblées en parlent. Toutes les ruelles en parlent. Tout un chacun parle de l’arrêt de cette clinique qui sert plus de 52 mille âmes.

Le ministère de la santé arrête ses services dans cette clinique, sous prétexte qu’il ne pourrait plus assurer le nombre suffisant d’employés pour la faire fonctionner. Cette fermeture a suscité une grande colère auprès du public. Cette fermeture a déjà causé la mort de deux enfants. Il y a quelques jours, ces deux enfants y sont arrivés malades, et ils en sont partis morts, s’étant heurtés à une clinique sans services et une ambulance absente.

L’affaire n’est pas très récente. Il y a quelques mois qu’Achraf al-Qudra, porte-parole du ministère de la santé dans la bande de Gaza, avait déclaré la fermeture de certains centres médicaux, conséquence du blocus israélien et de l’absence du gouvernement de Ramallah.

Il explique que son ministère s’est trouvé obligé de restreindre beaucoup de ses services. Le manque de fonctionnaires y est pour quelque chose.

Rassemblement nocturne

Récemment, Abou Tareq Chahada, un homme notable du camp d’al-Baridj, a appelé tout le monde à un rassemblement de protestations pour que la clinique trouve ses services d’antan.

C’est depuis plusieurs mois que la clinique ne tourne plus à plein régime, en annulant la période du soir, puis de l’après-midi, dit-il.

Il dit au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que la clinique ferme ses portes les soirs et les nuits. Pourtant, c’est une zone frontalière où il y a beaucoup de blessés par les agressions de l’occupation sioniste. « Hier, un enfant y est arrivé asphyxié. Le retard de l’arrivée de l’ambulance et l’absence d’un service d’urgence ont tué l’enfant », ajoute-t-il.

Depuis quelques jours, les habitants du camp d’al-Baridj ne parlent que de la mort de l’enfant Yazen Ahmed Abou Ariban, neuf mois.

C’est un problème pour plus de 52 mille personnes. Abou Tareq Chahada et plusieurs hommes du camp se sont adressés aux parlementaires palestiniens et au ministère de la santé, afin d’y trouver une solution, en vain.

Maher Aqel est le porte-parole du mouvement populaire pour réactiver la clinique. Il dit que la décision de retirer la seule ambulance qui sert le camp est passée de façon inaperçue, sans attirer l’attention des habitants du camp.

Déjà deux enfants sont morts, dit-il au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI). Il y a aussi des blessés et malades qui ne trouvent aucun soin.

Une demande populaire légale

Zaher al-Afghani est un ancien captif. Il participe quotidiennement aux manifestations de protestations, demandant la continuation de ce service médical pour la vie de milliers de gens, 45 mille habitants du camp d’al-Baridj, 7 mille du village de Johr ad-Dik.

Quant à M. Abou Nidal al-Khattib, il participe aux protestations et a été témoin d’une scène très inhumaine, bien insupportable. Il a vu une dame venue chercher certain un soin médical. Elle avait constaté la fermeture de la clinique. Le problème est d’autant plus grave qu’elle n’a pas pu aller à l’hôpital le plus proche, ne possédant pas la somme correspondant au tarif du transport. Lui aussi appelle à la réouverture de la clinique.

Le problème de la clinique du camp d’al-Baridj fait partie de tous ces problèmes qui frappent la bande de Gaza, à cause du blocus sioniste et de la quasi-absence de l’autorité de Ramallah. En fait, le gouvernement de Ramallah n’honore pas ses obligations. En fin de compte, ce sont les citoyens qui payent cher de leur santé, voire de leur vie.

 

 

   

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Source: CPI
http://french.palinfo.com/...

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