Rapport
Dans la ville d'al-Quds, la maison de
Salah
face à la corrosion et aux colons
CPI
Photo: CPI
Samedi 14 mai 2016
Al-Quds occupée – CPI
A l’instar de tout le peuple
palestinien, le Palestinien Mohammed
Salah, 56 ans, souffre de l’arrogance de
l’occupation sioniste et de la
sauvagerie de ses colons. Salah résiste
contre les forces de l’occupation
sioniste et leurs colons qui envahissent
sa maison dans le quartier de Safafa,
sur la montagne de Tabaliya.
Le Palestinien Mohammed Salah
confirme que sa maison est
systématiquement le sujet d’invasions de
colons sionistes, sous une protection
tant sécuritaire que juridique. Ces
colons prétendent que la maison leur
appartient, qu’ils l’avaient achetée de
la communauté arménienne.
La maison du Palestinien Salah,
à l’instar de toutes les maisons de la
montagne de Tabaliya, est le sujet d’une
piraterie sioniste au profit de
l’expansion de la colonie sioniste de
Jafaat Hamtos.
Récemment, la maison a été au
rendez-vous avec un nouvel épisode de la
longue série de violations sionistes.
Des colons sionistes l’ont investi et
ont agressé ses habitants. Les colons
accompagnaient les équipes de la mairie
sioniste. Ces équipes sont sorties avec
une amende de 2000 shekels, sous
prétexte que la maison est écrasée sous
une dette de 28 mille shekels.
Une résistance
historique
Le Palestinien Salah et sa
famille restent résistants, aussi grande
soit la terreur qu’ils envisagent. Ils
se défendent et défendent leur maison
qu’ils habitent depuis 1966.
Salah souligne que la famille
vit de l’agriculture et de l’élevage,
que la famille a été à plusieurs
reprises agressée par des groupes de
colons dont Alaad et Attrat Kohenim. Ces
groupes prétendent qu’ils avaient acheté
la maison de la communauté arménienne.
Heureusement, ces colons et ces
associations coloniales n’ont pas réussi
à approuver l’achat de la maison devant
leurs propres tribunaux, confirme Salah,
ce qui a mis en échec leurs projets de
mettre la main abusivement sur la
maison.
La La position stratégique de la
maison, surplombant l’ouest de la ville
d'al-Quds, fait d’elle une cible aussi
bien pour les colons que pour la
municipalité et les diverses
institutions.
Invasion et poursuite
Il souligne que les équipes
municipales investissent sa maison
périodiquement, quasiment une fois par
mois. Elles ne partent qu’après la
réception d’une somme d’argent, une
amende imposée pour un oui ou pour un
non.
Les sionistes sont allés encore
plus loin en confisquant un troupeau de
moutons, plus de cent têtes qu’ils ont
vendues aux enchères. Ce sont les
ressources de la famille qui ont été
vendues. Plusieurs jours plus tard, ils
sont revenus pour dire que la somme
recueillie par l’enchère ne pourrait
couvrir les amendes et les taxes, et lui
ont de nouveau imposé une amende de 10
mille shekels.
Les équipes de la municipalité
sioniste ne viennent pas seulement pour
recueillir de l’argent ; ils dévastent
la maison. Le 23 février 2016, ils ont
cassé les meubles et ont obligé sa femme
à payer 1500 shekels.
En fait, cette maison empêche
la construction d’un lotissement de 265
unités résidentielles sionistes.
L’affaire continue, la
municipalité vient d’ouvrir un nouveau
dossier pour une somme de 30 mille
shekels.
Salam résume ainsi sa
situation : « Je suis tout seul face à
cette municipalité et aux colons
sionistes qui visent coûte que coûte à
m’éloigner, ainsi que ma famille. Je
n’ai aucun soutien à part Allah. » Et il
appelle toutes les institutions
internationales et juridiques à lui
venir en aide, à venir l’aider pour
pouvoir rester sur sa terre et dans sa
maison.
Les
rapports du CPI
Le
dossier Hamas
Le dossier
prisonniers
Les dernières mises à jour
|