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Rapport

La fermeture de l’ancien bourg d'Al-Quds :
un blocus économique pour le vider

CPI


Photo: CPI

Mardi 13 octobre 2015

Al-Quds occupée (Jérusalem) – CPI

De plus en plus, les occupants sionistes imposent des mesures restrictives sur la sainte ville d’Al-Quds, en particulier sur son ancien bourg, et leurs habitants. Ils ferment par exemple toutes les portes du bourg et obligent les commerçants à n’en prendre qu’une seule : la porte d’Al-Asbatt, afin d’atteindre leurs boutiques ou leurs maisons.

Sont dressés partout les barrages militaires, à n’en plus finir. La vie économique dans la ville sainte est totalement paralysée.

Aymen Arafat est un commerçant du souk Khan Az-Zaït, dans l’ancien bourg d'Al-Quds. Il constate que les forces sionistes d'occupation ont transformé la ville en une vraie caserne militaire et ont interdit le mouvement des Palestiniens.

C’est depuis le début des fêtes juives que les forces sionistes d'occupation imposent des restrictions drastiques sur le mouvement des Palestiniens. Les Palestiniens de moins de cinquante ans des territoires occupés en 1948 sont par exemple interdits d’entrer dans le bourg. L’économie de la ville d'Al-Quds se trouve privée de ses clients essentiels.

Le septuagénaire Ribhy Chehab possède une boutique de jouets dans ledit souk. Les forces sionistes d'occupation n’ont même pas respecté son âge et l’ont obligé à prendre un long chemin pour atteindre son magasin.

« Cela fait des heures que j’avais ouvert ma boutique et personne n’est venu acheter quelque chose, inhabituel. La ville est vide, même les commerçants ont préféré rester chez eux à cause de ces mesures drastiques.

Aymen Al-Halwani a une épicerie. Les forces sionistes d'occupation n’avaient pas voulu qu’il ouvre sa boutique ; lui a malgré tout insisté à le faire. Pour lui, ces mesures provocatrices sont basées sur l’humeur des soldats de l’occupation sioniste ; aucune loi n’interdit à un commerçant de ne pas ouvrir son magasin.

Il a ouvert sa boutique, bien qu’il connaisse la mauvaise situation économique de l’ancien bourg d'Al-Quds depuis que ces barrages militaires ont poussé comme des champignons. C’est une position politique : « Je voudrais affirmer aux forces sionistes d'occupation que la ville d'Al-Quds reste arabe et elles ne peuvent pas la vider comme bon leur semble », dit-il. Il a appelé le monde arabo-islamique à tenir une position bien ferme afin de mettre un terme à l’arrogance de l’occupation sioniste.

Une politique israélienne

Pour sa part, Zyad Al-Hamouri, directeur du centre Al-Quds pour les droits sociaux et économiques, a confirmé que l’état dans lequel vit la ville d'Al-Quds actuellement – fermeture et blocus social, économique et religieux – fait partie d’une politique sioniste consistant à vider la ville occupée d’Al-Quds (Jérusalem) de ses vrais habitants. Le fait que l’ancien bourg ne faisait pas partie des discussions entre l’autorité palestinienne et les occupants montre clairement les convoitises sionistes. De plus, la ville souffre clairement de ces attaques coloniales sans précédent.

Les autorités de l’occupation sioniste pratiquent toutes les pressions possibles sur les habitants de la ville sainte, surtout sur ceux de son ancien bourg, pour y mettre la main définitivement. En même temps qu’elles y paralysent la vie économique, elles imposent des impôts et des amendes exorbitantes pour que les commerçants soient de plus en plus endettés, une occasion pour confisquer leurs locaux et les mettre au profit de leurs projets coloniaux.

Selon les dernières statistiques, l’ancien bourg d'Al-Quds souffre d’un taux de pauvreté très élevé, il atteint 80%. Et la forte pauvreté et la forte densité de population transforment la ville d'Al-Quds, pour ses habitants palestiniens, en une vraie prison. Ainsi, les occupants sionistes visent à les pousser à quitter leur ville et les remplacer par des colons, résume Al-Hamouri.

 

 

   

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Source : CPI
http://french.palinfo.com/...

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