Accueil Luc Michel Dossiers Auteurs Communiqués Agenda Invitation à lire Liens Ressources
Dernières mises à jour Les rapports du CPI Le Hamas Les vidéos BDS Ziad Medoukh Centre de la Paix Gaza Université al-Aqsa Gaza Qui? Pourquoi?

Google
sur le web sur Palestine Solidarité

 

 
Centre Palestinien
d'Information



 
Invitation à lire





BDS



Solidarité



Produits palestiniens



Eurasie-Afrique


 
En direct d'Iran



Agence syrienne



Agence Russe


 
Radio Chine

Internationale
 
Palestine Solidarité
sur Facebook



 


   


Rapport

Le canon du mois sacré de Ramadan
défie l’occupation dans la ville sainte d’al-Quds

CPI


Photo : CPI

Mardi 13 juin 2017

Al-Quds occupée (Jérusalem) – CPI

Au coucher du soleil de chaque jour du mois béni de Ramadan, sur une colline du cimetière d’al-Mojahidin, dans la rue de Saladin, au centre de la ville al-Quds occupée, résonne le canon annonçant le moment de la rupture du jeûne. Tous les habitants de la ville d’al-Quds attendent la voix de cet annonceur de bonne nouvelle. Ce canon est la propriété de la famille Sandouqa, depuis l’époque ottomane. C’est un héritage islamique gardé par cette famille de génération en génération.

Un canon historique 

Rajaï, membre de la famille Sandouqa, informe notre correspondant que son grand-père était le responsable du canon. Il recevait le signe de l’arrivée du moment de la rupture du jeûne pour qu’il mette en action son engin en utilisant la poudre à canon.

Jadis, la famille nettoyait le canon, y mettait la poudre et le feu à un moment précis.

De nos jours, la mécanique de l’action est différente. De nos jours, on n’utilise pas la poudre, mais des pétards. On les fait exploser dans une boîte noire, faisant un bruit ressemblant à celui du canon. 

Il dit que son père a hérité cette fonction de son père. Et lui et ses frères allaient voir et apprendre la manière d’actionner le canon. Puis, c’est à leur tour d’assurer cette mission.

Cette dernière génération a commencé sa mission en 1992. Et jadis, le canon fonctionnait non seulement pendant le mois béni de Ramadan, mais à d’autres occasions également, telle la naissance du Prophète. Mais les pressions sionistes ont limité son utilisation au mois de Ramadan uniquement.

Depuis vingt-sept ans, il fait actionner le canon. Le canon actuel est daté depuis l’époque jordanienne. Celui de l’époque ottomane est gardé dans le musée islamique de la sainte mosquée d’al-Aqsa.

Une mission difficile

Depuis l’occupation sioniste, actionner le canon est une mission de plus en plus difficile. Il faut tout d’abord obtenir une autorisation de la municipalité de la ville d’al-Quds occupée (Jérusalem), une autre de la police, de la sécurité et d’un expert en explosifs.

Depuis l’an 2000, depuis l’interdiction d’utiliser la poudre de la part de l’occupation sioniste, la famille commence à utiliser les bombes sonores et les feux d’artifice, en la présence de policiers de la sécurité sioniste. 

Notons enfin qu’en dépit de toutes les précautions, les autorités de l’occupation sioniste essaient de faire tomber cette tradition populaire. Elles ont déjà réussi à arrêter les canons des villes de Bethléem, al-Khalil et Naplouse, durant l’Intifada, mais la famille résiste, résume Sandouqa.

 

 

 

   

Les rapports du CPI
Les dernières mises à jour

 



Source : Centre Palestinien d'Information
https://french.palinfo.com/...

Abonnement newsletter: Quotidienne - Hebdomadaire
Les avis reproduits dans les textes contenus sur le site n'engagent que leurs auteurs. 
Si un passage hors la loi à échappé à la vigilance du webmaster merci de le lui signaler.
webmaster@palestine-solidarite.org


Ziad Medoukh

Analyses et poèmes
 
Toumi Djaidja

Analyses

René Naba

Analyses
 
Manuel de Diéguez

Analyses

Fadwa Nassar

Analyses et traductions

Bruno Guigue

Analyses

Chems Eddine Chitour

Analyses

Mikhaïl
Gamandiy-Egorov

Afrique-Russie
 
Luc Michel

Analyses

Robert Bibeau

Analyses
 
Salim Lamrani

Analyses
 
Manlio Dinucci

Analyses
 
Mohsen Abdelmoumen

Analyses