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Rapport

Les occupants sionistes enferment
l’innocence des enfants palestiniens

CPI


Photo: CPI

Mardi 13 mai 2014

Qalqilia – CPI

Mossa Solayman Abou Labda attendait toute la journée l’arrivée de son fils Walid, 13 ans. Les heures passaient, sans que le garçon arrive. Au début, le pauvre père croyait que son garçon était parti se promener avec ses camarades.

Mais la nuit commence à se montrer, la peur commence à remplacer l’inquiétude et le père commence ses recherches. Il est passé voir toutes les institutions de son village d’Azzoune, à l’est de la ville de Qalqilia, et les sièges du service de sécurité. Surprise : une jeep sioniste avait attrapé son garçon à sa sortie de l’école pour l’amener vers un centre de détention.

Arrestation illégale

« Je ne sais pas pourquoi ils ont arrêté mon fils à la sortie de l’école ? », a dit le père au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI), tout en ajoutant que cela vient à l’encontre de toutes les lois internationales.

Toutes les lois internationales obligent les occupants à demander au père de l’enfant de l’accompagner, pendant toute interrogation. Les occupants sionistes ne l’ont pas fait. Ils n’ont même pas contacté le centre de coordination, dit le père.

« C’est le lendemain que j’ai appris qu’ils l’avaient enfermé à la prison de Madjo. Et je ne sais toujours pas de quoi il est accusé », souligne le père.

Village encerclé

Le village d’Azzoune survit entouré par plusieurs colonies sionistes. A l’est : Maalih Chomroun. A l’ouest : Tsovim. Au sud : Jinat Chomroun.

Le village est entouré par ces colons sionistes de trois côtés. Et pour terminer l’encerclement, un mur de barbelés est installé au nord. S’approcher de ces colonies est un crime puni par la loi, pour tous les Palestiniens, les enfants en particulier.

Sanctions et lourdes amendes

Mohanna Asaad a deux enfants, leur âge ne dépasse pas les seize ans, et ils sont enfermés dans les prisons sionistes.

Son enfant Najli Ihab n’avait pas treize ans lorsque les occupants sionistes l’ont condamné à huit ans de prison et une amende de 10300 shekels.

Le deuxième enfant Ahmed, 15 ans, a été condamné à deux ans de prison et cinq mille shekels d’amende ; le troisième, Asaad, 16 ans, à deux ans et trois mille de shekels.

Les occupants sionistes se vengent contre les parents en imposant des amendes très lourdes et contre les enfants en les enfermant pour de longues périodes.

Détruire l’enfance

Hassan Chabitta, responsable du dossier des agressions sionistes du village d’Azzoun, indique que les occupants sionistes visent les enfants palestiniens. Ils enferment dans leurs prisons 180 Palestiniens dont 60 enfants. L’âge de la plupart d’entre eux est entre 12 et 16 ans.

Ces enfants n’en sortent pas indemnes, ils en sortent avec beaucoup de difficultés psychologiques, ayant subi des pressions, des gênes et des graves agressions.

Un enfant est enfermé à douze ans et quitte la prison à quinze ans, par exemple, sa scolarité est quasiment raté. Il se trouve avec des élèves moins âgés que lui, un nouveau problème psychologique qui s’ajoute à celui de l’emprisonnement.

L’adolescent quitte la prison avec violence dans le sang, avec certaines maladies. Les cauchemars hantent leurs nuits et les empêchent de dormir.

Agresser les enfants et les lois

Hassan Chabitta confirme que les occupants sionistes font fi de toutes les lois protégeant les enfants. Par exemple, le droit international interdit l’interrogation d’un enfant sans la présence de ses parents. Pour la forme, les occupants appellent les parents, mais ils les laissent attendre à l’extérieur du centre d’interrogation.

Certaines institutions internationales viennent porter soutien aux enfants après leur libération ; cela est loin d’entre suffisant, souligne Chabitta.

Il appelle toutes les institutions juridiques et internationales à intervenir afin de stopper les agressions menées contre les enfants du village et afin d’appliquer les lois internationales adéquates.

 

 

   

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Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...

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