Rapport
La France, une réserve démographique de
l’armée de l’occupation sioniste !
CPI
Photo: CPI
Vendredi 13 février 2015
Paris – CPI
La résistance
palestinienne avait mis la main sur le
soldat sioniste Gilad Shalit, de
nationalité française, avant qu’il ne
soit libéré dans un échange de
prisonniers. Cette affaire a mis sous la
lumière du jour plusieurs données. On
découvre l’étendue de l’implication des
juifs de France dans la machine de
guerre israélienne, l’étendue de la
coopération et dans le domaine des
renseignements et dans le domaine
militaire entre la France et l’entité
sioniste, l’étendue du sentiment de
sécurité de ces Français qui font leur
service militaire, comme soldats et
comme officiers, dans l’armée de
l’occupation sioniste, lorsqu’ils
retournent en France après la fin de
leurs « missions » de combat.
Le nombre non
officiel de juifs en France est estimé à
six cent mille personnes. Ainsi, en
Europe, la France abrite le plus grand
nombre de juifs. Et dans le monde, elle
est la deuxième après les Etats-Unis.
Ainsi, la France est la réserve
démographique de l’entité sioniste. Elle
lui fournit des jeunes pour participer à
ses guerres agressives, en l’occurrence
ses trois dernières guerres menées
contre la bande de Gaza.
Les juifs quittent la
France et y retournent, sans aucune
gêne. Ils se montrent même fiers de
cette relation exceptionnelle, fiers
aussi du fait que la France joue un
grand rôle dans l’armement d’"Israël" et
dans la fabrication de son arme
nucléaire.
Contradiction
A chaque conflit
militaire au Moyen-Orient, les
politiciens français s’adressent aux
sympathisants de la cause du peuple
palestinien, en leur disant qu’il ne
faut pas « importer en France le conflit
du Moyen-Orient ». Ils oublient qu’il y
a des Français qui combattent aux côtés
de l’armée de l’occupation sioniste. La
mort du soldat israélo-français Jordan
Bensmihen, 22 ans, dans la dernière
guerre israélienne contre Gaza, a montré
la contradiction des propos de ces
politiciens.
L’avocat
officier
Cet état de cause
n’est pas nouveau. En 2004, la chaîne
France 2 a montré l’avocat Arno
Klarsfeld habillé en garde-frontières
israélien.
Ces deux cas ne sont
que des exemples. En fait, l’armée de
l’occupation sioniste refuse de dévoiler
les noms de ces soldats qui viennent de
partout dans le monde.
Aller servir l’armée
de l’occupation sioniste pour des juifs
est un phénomène religieux, dans « un
pays laïc », dit un journaliste du site
Mediapart. Pour lui, c’est un scandale.
Obtenir la
nationalité française exige le respect
des principes fondamentaux français, la
religion juive est en revanche pour la
nationalité israélienne. Cela veut dire
que ces soldats français vont défendre
une politique discriminatoire, défendre
un « Etat » qui pratique la politique de
l’apartheid contre les Palestiniens.
Tout cela vient à l’encontre des
principes de la république française,
ajoute-t-il.
Crimes de
guerre
L’universitaire
Tawfiq Hani, membre de l’association de
solidarité franco-palestinienne, a été
le premier à appeler le premier ministre
français à poursuivre en justice les
soldats français, qui avaient combattu à
Gaza, pour leurs crimes de guerre.
Tahani souligne qu’un
certain nombre de ces soldats ne portent
même pas la nationalité israélienne.
Selon des sources diplomatiques
françaises, entre 7000 et 8000 Français
sont engagés dans l’armée de
l’occupation sioniste.
Un voyage
facile
Pour sa part, le
journaliste français Alain Gresh dévoile
comment Paris rend facile le voyage de
ces juifs français vers "Israël".
Ce rédacteur en chef
du journal Le Monde Diplomatique a
rapporté du journal hébreu Jerusalem
Post comment l’ambassadeur français en
"Israël" a reçu dix de ses jeunes
compatriotes engagés dans l’armée de
l’occupation sioniste. Au moment où
leurs familles habitent encore en
France, l’ambassadeur les a félicités
pour leur « engagement courageux ».
Alain Gresh se moque
des propos dudit ambassadeur qui a
félicité l’engagement de ces jeunes
français dans l’armée de l’occupation
sioniste au moment où les organisations
des droits de l’homme énumèrent les
crimes quotidiens de cette armée.
« Mais, au regard du représentant de la
république française, les Palestiniens
ne sont pas des êtres humains, sans
doute », se moque-t-il.
On se souvient des
appels lancés par l’ancien premier
ministre israélien Ariel Sharon, en
2004, aux juifs de France pour qu’ils se
rendent en "Israël". « Mais nous ne
savons pas que le gouvernement français
participe à ce projet », conclut-il
enfin.
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