Rapport
La loi sioniste contre les enfants,
un nouveau crime de guerre
CPI
Photo: CPI
Vendredi 12 août 2016
Gaza – CPI
Nombreuses sont les conventions
internationales qui incitent à protéger
les enfants et leurs droits. En
revanche, les occupants sionistes
continuent à bafouer les lois et les
législations internationales. Les
occupants sionistes viennent d’imposer
une nouvelle loi permettant
d’emprisonner les adolescents
palestiniens de moins de quatorze ans.
Depuis le déclenchement de
l’Intifada d'al-Aqsa en l’an 2000,
soulignent certaines études concernant
l’arrestation des enfants palestiniens,
les occupants sionistes traitent les
enfants palestiniens comme des « projets
terroristes ». Ils les privent de leurs
droits des plus simples, comme leur
droit de ne pas être le sujet
d’arrestations inconsidérées, leur droit
de connaître la cause de l’arrestation,
leur droit d’avoir un avocat, leur droit
de contacter leurs familles, leur droit
d’informer leurs familles de la cause et
du lieu d’arrestation, leur droit d’être
traité par un vrai juge.
Le droit israélien interdit
normalement l’arrestation des enfants de
moins de quatorze ans, parce qu’ils sont
mineurs. Néanmoins, le gouvernement de
l’occupation sioniste travaille pour
changer cette loi, à travers la Knesset,
afin de pouvoir arrêter les mineurs
palestiniens.
Une violation
dangereuse
Jabor Wochah, vice-président du
Centre palestinien pour les droits de
l’homme, confirme à notre Centre
Palestinien d’Information (CPI) que
cette nouvelle loi est un ajout à la
liste si longue des violations des
droits de l’homme pratiquées par
l’occupation sioniste.
On est mineur jusqu’à dix-huit
ans, dit-il. Ainsi, "Israël" non
seulement viole cette règle, mais il
rend de plus cela légal.
En outre, "Israël" est le seul
pays au monde à rendre la torture
légale. Il y a aussi la loi
d’alimentation forcée des captifs en
grève de la faim.
Ladite loi impose le service
civil aux enfants. Les institutions
défendant l’enfance et les droits de
l’homme et la communauté internationale
doivent faire attention à ce point, dit
l’homme de loi.
Faire face à la loi
Tous les efforts officiels et
privés doivent se réunir et s’adresser
aux organisations internationales dont
le comité des droits de l’homme et le
comité de protection de l’enfant pour
exposer le sujet, ajoute Jabor Wochah,
vice-président du Centre palestinien
pour les droits de l’homme.
Il appelle à pratiquer toutes
les pressions possibles sur l’entité
sioniste afin qu’elle arrête ces
pratiques.
A noter que le gouvernement de
l’occupation sioniste ne considère
enfant toute personne dont l’âge dépasse
douze ans. Et selon l’ordre militaire
132, ce gouvernement se permet d’arrêter
les enfants palestiniens, même avant
l’âge de douze ans.
Le nombre d’enfants détenus
dans les prisons de l’occupation
sioniste a augmenté de 130%, en avril
dernier, par rapport au même mois de
l’année 2015.
Violation multiple
Quant à Yasser al-Amouri,
expert en droit international, il dit
que toute loi imposée aux Palestiniens,
qui vivent sous l’occupation, à
l’encontre des conventions de La Haye et
de Genève, est doublement illégale.
Cette occupation approuve une loi
illégitime et l’applique.
Il appelle à observer toutes
les violations pratiquées par les
Israéliens contre les règles du droit
international, à préparer les dossiers
de ces violations, à mettre un plan
stratégique pour poursuivre les
occupants sionistes devant les tribunaux
internationaux.
Enfin, les quatre conventions de
Genève de 1949 et les protocoles
supplémentaires de 1977 offrent une
protection particulière aux enfants
durant les conflits armés. Il y a aussi
le traité des droits de l’enfant qui
considère enfant toute personne en
dessous de dix-huit ans.
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