Rapport
Les villages de Jéyous et Flamya,
le jour de la terre, privés de leurs
terres !
CPI
Photo du
CPI
Mercredi 12 avril 2017
Qalqilia – CPI
Les occupants sionistes ne cessent de
remuer le couteau dans la plaie des
habitants du village de Jéyous, à l’est
de la ville de Qalqilia, au nord de la
Cisjordanie. Ils continuent leur
mainmise sur leurs terrains, en dépit de
leurs documents officiels prouvant leur
propriété.
En effet, peu avant
le « Jour de la terre », les forces de
l’occupation sioniste avaient distribué
de nouvelles notifications leur
confirmant leur mainmise sur les
terrains des Palestiniens des deux
villages de Jéyous et Flamya, à l’est de
la ville de Qalqilia, au nord de la
Cisjordanie, des terrains confisqués il
y a quatre ans.
Les villageois sont
tristes de voir leurs terrains
prisonniers derrière le mur de
séparation discriminatoire. Les
villageois ne peuvent en fait atteindre
leurs terrains que quand le portail du
mur de séparation leur en donne
l’autorisation.
Le Palestinien
Djihad al-Qaddoumi a précisé au
correspondant de notre Centre
Palestinien d’Information :
« Deux tiers des
terrains du village se trouvent derrière
le mur de séparation discriminatoire.
Nous ne pouvons les atteindre que par
des portails (imposés par les occupants
sionistes). Les occupants sionistes ont
mis la main sur environ 17 de leurs
hectares, il y a quatre ans, par un
ordre militaire. Ils ont clôturé les
terrains confisqués et ont déraciné
abusivement ses arbres. »
Il ajoute que la
colonie de Sofine dévore les terrains
des villages de Jéyous et Flamya. Il est
clair que les occupants sionistes
voudraient imposer une nouvelle réalité
du terrain, et ils voudraient que les
Palestiniens oublient leurs terrains qui
se trouvent derrière le mur de
séparation discriminatoire.
Il souligne que les
villageois ne peuvent atteindre environ
six cents hectares de leurs terrains que
par le portail numéro 935, avec tous les
obstacles qui vont avec et les horaires
imposés.
Luttes juridiques
Les habitants du
village de Jéyous ne restent pas les
bras croisés. Ils continuent à exposer
les dossiers de leurs terrains partout
où ils peuvent. Leur insistance a porté
ses fruits lorsqu’ils ont réussi à
changer le parcours du mur de séparation
discriminatoire et à gagner environ 245
hectares de leurs terrains. Il en reste
six cents hectares, détenus derrière le
Mur.
L’agriculteur Ahmed
Kharicha fait part de ses soucis à notre
correspondant et dit que leurs terres
resteront à eux en dépit de ces mesures
complexes de l’occupation.
Il a appelé à ne
pas oublier le dossier des terrains
palestiniens emprisonnés derrière le mur
de séparation et ces villages vivant à
côté du mur : un cauchemar quotidien.
Ghassan Kharicha,
maire du village de Jéyous, souligne que
quatre cents agriculteurs de son village
sont touchés par le portail 935
lorsqu’ils voudraient arriver à leurs
terres, à leurs arbres, à leurs
oliviers, à leurs amandiers.
La municipalité,
résume-t-il, poursuit aussi les dossiers
des terrains enviés par la colonie de
Sofine installée sur les terrains des
villages de Jéyous et Azzon.
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